Revenons si vous le voulez bien sur deux portions du témoignage de monsieur Charest et comparons:
D'une part, il nie le témoignage de Bellemare et se justifie ainsi: «Si mon ministre de la Justice m’avait dit qu’il avait de la pression pour nommer des juges, je m’en souviendrais. C’aurait été inacceptable et on n’aurait pas toléré ça, on aurait pris des moyens pour corriger ça.»
Par ailleurs, on apprend qu'un «solliciteur» de fonds du PLQ (en l'occurrence Charles Rondeau) entre régulièrement dans le bureau de Chantal Landry pour l’aider à faire le tri dans la courte liste de personnes susceptibles d’être nommées à des postes importants par le gouvernement. Y compris des avocats désirant devenir juges. Ce à quoi Jean Charest rétorque: «Je ne suis pas mal à l’aise du tout de ces rencontres-là.»
Donc, il sait pertinemment que des grands argentiers du parti pistonnent des nominations, il trouve ça normal, et du même souffle, il déclare que si son ministre de la Justice Marc Bellemare lui avait fait part d'une telle situation, il s'en souviendrait sous prétexte que ça aurait été inacceptable : «On n’aurait pas toléré ça».
Dites-nous, monsieur le Premier ministre, à nous le bon peuple : On tolère ou on ne tolère pas? C'est acceptable ou ça ne l'est pas? C'est normal ou pas?
En d'autre mots, monsieur Jean Charest: c'est quoi, la vérité dans ces deux déclarations? Il faut que ce soit l'une ou l'autre. Mais il ne peut pas y avoir deux vérités, monsieur Charest.
D'une part, il nie le témoignage de Bellemare et se justifie ainsi: «Si mon ministre de la Justice m’avait dit qu’il avait de la pression pour nommer des juges, je m’en souviendrais. C’aurait été inacceptable et on n’aurait pas toléré ça, on aurait pris des moyens pour corriger ça.»
Par ailleurs, on apprend qu'un «solliciteur» de fonds du PLQ (en l'occurrence Charles Rondeau) entre régulièrement dans le bureau de Chantal Landry pour l’aider à faire le tri dans la courte liste de personnes susceptibles d’être nommées à des postes importants par le gouvernement. Y compris des avocats désirant devenir juges. Ce à quoi Jean Charest rétorque: «Je ne suis pas mal à l’aise du tout de ces rencontres-là.»
Donc, il sait pertinemment que des grands argentiers du parti pistonnent des nominations, il trouve ça normal, et du même souffle, il déclare que si son ministre de la Justice Marc Bellemare lui avait fait part d'une telle situation, il s'en souviendrait sous prétexte que ça aurait été inacceptable : «On n’aurait pas toléré ça».
Dites-nous, monsieur le Premier ministre, à nous le bon peuple : On tolère ou on ne tolère pas? C'est acceptable ou ça ne l'est pas? C'est normal ou pas?
En d'autre mots, monsieur Jean Charest: c'est quoi, la vérité dans ces deux déclarations? Il faut que ce soit l'une ou l'autre. Mais il ne peut pas y avoir deux vérités, monsieur Charest.
;-D