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samedi, septembre 11, 2010

Amphithéâtre à Québec : Doubler, tripler, quintupler la mise...

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Je ne suis pas un politicien. Je ne suis que Joe-Tout-Le-Monde qui observe attentivement ce qui se passe, et qui parfois, se dit : «Si j'étais à leur place... !??!».

La bonne nouvelle, c'est que je ne suis pas à leur place. Je ne suis même pas dans les souliers de leurs conseillers. Je n’ai aucun sens de la rectitude politique, et les lignes de parti, pas capable!

Mais si on me demandait mon avis, voici ce que je répondrais. Ma petite goutte dans l’océan de l’opinion publique.

Nos députés conservateurs, ils devraient faire comme pour le Pakistan.
Vous vous souvenez? «Pour chaque dollar donné par les citoyens, nous allons donner un dollar aussi» Je ne me souviens plus des chiffres exacts, mais ça ressemblait à ça.

Je n’ai pas envie de payer le nouveau Colisée tout seul, en taxes municipales, provinciales et fédérales. Tout ça ressemble à une belle aventure, qui va sûrement rapporter gros à la Ville et surtout, aux entrepreneurs et aux hommes d'affaires de la région. Mais pour moi, à part un siège plus confortable sous mon postérieur, et une partie des Nordiques, de temps en temps, s’il me reste assez de sous pour me payer un billet, ça ne rapportera absolument rien.

Tenez, par exemple, on avance comme argument: «Allongez le pognon, c'est un projet rentable. L’étude le dit.».
Ah oui?
S'il est si rentable que ça, ce projet, pourquoi ne voyons-nous pas rôder autour quelques requins des affaires et de la finance? Ils sont habituellement rapides à flairer l'odeur des billets de banque frais.
Mais non, pas un ne s'est manifesté.

Alors faisons comme pour le Pakistan:
«Pour chaque 1000.00 $ que la communauté d'affaires investira dans le projet du nouvel amphithéâtre, le gouvernement fédéral investira 3000.00 $ ou 4000.00$ ou même 5000.00 $. Si les gens d'affaires amassent 1 million, nous ajouterons 5 millions. Si ils avancent 50 millions, nous ajouterons 250 millions»
Vous voyez le topo?
Et on fait pareil dans tout le pays, pour tous les projets d’infrastructures sportives majeurs. D'un Atlantique à l'autre, comme disait le comique.

Me semble que ça ferait taire un paquet de monde, ici comme ailleurs. Et ça rassurerait le public, qui en a bien besoin. 
Même le provincial, dont le slogan est «Je vous promets», pourrait prendre exemple.

C’est la solution simpliste de Joe-Tout-Le-Monde, qui est tanné de payer des taxes pour en faire profiter les entreprises et autres hommes d'affaires qui auront su se coller au bon projet, sinon au bon député, sans avoir à sortir leur chéquier.
Agissons-donc simplement : Si tout le monde plonge, on plonge.
S’ils ont la chienne, y a pas de raisons qu’on aille au batte à leur place.
Tous pour tous, et tous ensemble, et rien de moins.

Comme je le mentionnais plus haut, ça vaut juste ce que ça vaut.

Votre Joe-Tout-Le-Monde











;-D

vendredi, septembre 10, 2010

Schiste ! The gas went boom!!!

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Ce matin, aux États-Unis, la nouvelle lisait:
Six morts après une explosion dûe au gaz à San Francisco

Un témoin de la tragédie aurait rapporté:
«Shit... The gas just exploded everywhere and the whole neighborhood burnt down!»

Un écologiste québécois entend ça et traduit:
«Schiste... Le gaz qui explose et brûle des quartiers entiers.»


;-D

jeudi, septembre 09, 2010

Se laisser bercer au son mélodieux de la déchiqueteuse qui déchiquète

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Le registre des entrées et sorties aux bureaux du premier ministre Jean Charest à Québec a passé bien prêt d'être détruit. Et celui de Montréal, quand à lui, a totalement disparu.


Pendant ce temps, clopin-clopan, je me balade entre le Bunker et l'Assemblée nationale.
Ah! Que c'est beau, Québec.


Mais dis moi, ami : qu'entends-je? 
Mais oui... 
Oui! Oui! 
Oui! Oui! Oui!

De la musique aux oreilles de certains, à n'en pas douter!













;-D

mardi, septembre 07, 2010

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Réseau Liberté-Québec sans jamais...

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Réseau Liberté-Québec sans jamais oser le demander...



«Tu lances un Tea Party???» - Jeff Fillion -

http://www.radioego.com/ego/listen/5609 

 


 

 

 

 ;-D

Tongue in cheek : the media's approach to the news these days

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A man dressed in Harley Davidson leathers is visiting the zoo in Toronto, Ontario when he sees a little girl leaning into the bars of the lion's cage. Suddenly, the lion grabs her by the cuff of her jacket and tries to pull her inside to slaughter her, under the eyes of her screaming parents.
  
The biker without hesitation  runs to the cage and hits the lion square on the nose with a powerful punch. Whimpering from the pain the lion jumps back letting go of the girl, and the biker brings her to her terrified parents, who thank him endlessly.

A Cndadian press reporter has watched the whole event. The reporter addressing  the biker says, 'Sir, this was the most gallant and brave thing I've seen a man do in my whole  life.'

The biker replies, 'Why, it was nothing, really, the lion was behind bars. 
I just saw this little kid in danger and  acted as I felt right.'

The reporter says, 'Well, I'll make  sure this won't go unnoticed. 
I'm a journalist, you know, and tomorrow's paper will have this 
story on the front page... So, what do you do for a living and 
what political affiliation do you have?'

The biker replies, 'I'm a police officer in town for the G20 and a Conservative.'
 The journalist leaves.
 

The following morning the biker buys the paper to see if it indeed brings news of his actions,

and reads, on the front  page:

"CANADIAN COP ASSAULTS AFRICAN IMMIGRANT AND STEALS  HIS LUNCH" 

 

That pretty much sums up the media's approach to the news these days.


;-D

lundi, septembre 06, 2010

Joseph Facal ou l'art de comprendre : le Réseau Liberté-Québec pour les nuls

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Excellente chronique de Joseph Facal aujourd'hui dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec. 
La section «POURQUOI?» nous rappelle à quel point monsieur Facal excelle quand vient le temps de synthétiser un concept.

La chronique de Joseph Facal : L'orphelinat

Joseph Facal
LE JOURNAL DE MONTRÉAL
Le Journal de Québec
06/09/2010


On annonçait la semaine dernière la naissance d'un carrefour de rassemblement à l'intention de ceux qui partagent une sensibilité de droite, intitulé le Réseau Liberté Québec.

Je ne connais pas personnellement les gens associés à cette initiative et je n'en savais rien jusqu'à l'annonce. À première vue, leur libéralisme économique semble assez musclé. On verra les suites, mais historiquement, les Québécois n'ont jamais fait bon accueil aux propositions de chambardements.

L'événement est cependant révélateur. Au Québec, pendant longtemps, seuls les gens d'affaires et quelques animateurs de radio tenaient un discours de droite, généralement dépourvu de subtilité. L'Institut économique de Montréal était la seule institution qui travaillait à lui donner une respectabilité intellectuelle. Dans les milieux sophistiqués, l'homme de droite était l'équivalent politique du pédophile. L'air du temps est décidément en train de changer.

MYTHE

Les plus ébranlés seront évidemment ceux qui croyaient à ce mythe d'un Québec résolument plus à gauche que le reste du Canada. Les sondages montrent plutôt que, si les Québécois sont plus ouverts que les Canadiens sur des questions comme l'homosexualité ou les armes à feu, ils ont une sensibilité similaire pour ce qui est de la fiscalité ou du rôle du secteur privé, à l'exception peut-être des Albertains. Décomplexée, notre droite locale sort maintenant du placard, mais elle avait toujours été là.

Il faut dire que la gauche québécoise avait réussi l'extraordinaire tour de force de diaboliser des idées qui sont pourtant monnaie courante, depuis des lunes, dans des pays européens régulièrement gouvernés à gauche, comme la médecine privée, des exigences de performance dans le secteur public ou un vote secret pour se syndiquer.

POURQUOI ?

Deux raisons expliquent la soudaine visibilité d'un courant de pensée qui était là depuis longtemps. Pour l'essentiel, le "modèle" québécois est issu d'une philosophie sociale-démocrate maintenue en place, depuis quarante ans, à la fois par les gouvernements péquistes et libéraux.

Ce modèle nous a globalement bien servis, mais il craque aujourd'hui de par-tout. Libéraux et péquistes ne l'admettent pourtant que du bout des lèvres. Règle générale, un politicien de carrière, dont les convictions seront ondoyantes parce qu'il veut durer, ne voudra pas trop brasser la soupe. Le mouvement syndical, lui, n'admet rien du tout, car il sait qu'il ferait forcément les frais de toute révision sérieuse.

Cet immense décalage entre la réalité vécue par nos concitoyens, la politique partisane et les discours corporatistes crée un espace pour les gens porteurs d'un autre message. Le discours n'est pas nouveau, il est juste davantage écouté.

JEUNESSE

Le passage du temps fait aussi entrer en scène de nouvelles générations qui ne sont pas sensibles à ce récit enchanté et mythique qui présente la Révolution tranquille comme un âge d'or dont les fruits doivent être vénérés inconditionnellement. Je rencontre quotidiennement des jeunes qui en ont soupé de se faire dire qu'ils n'aiment pas le Québec ou qu'ils manquent de compassion parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans le genre de rectitude politique qui prévaut chez nous depuis si longtemps.

Tous les jours, le Québec se remplit un peu plus d'orphelins politiques qui ne demanderaient sans doute pas mieux que de se trouver une maison pour leur sensibilité. En attendant, ils cherchent.

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/josephfacal/archives/2010/09/20100906-044534.html


;-D