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samedi, mars 13, 2010

Publié : Le camionneur et l'infirmière

Le Journal de Québec, page 18, le samedi 13 mars 2010


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vendredi, mars 12, 2010

Un ministre sans empathie

«Les gens ont l'air de dire que je souffre. Je ne souffre pas du tout. Je travaille fort, mais je ne souffre pas.»
Yves Bolduc, Ministre de la Santé, à Jean-Luc Mongrain, LCN

On appelle ça une absence d'empathie, docteur Bolduc! Pour un ministre de la Santé, c'est une grave lacune. C'est peut-être là que réside une grande partie du problème!

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jeudi, mars 11, 2010

Le camionneur et l'infirmière : réflexion sur l'absurde d'une situation

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Avez-vous remarqué?

Jean Charest a dit qu'il avait les deux mains sur le volant. Pas qu'il allait prendre soin des gens. Pas la dernière fois, en tout cas.

Jean Charest s'est mis dans la peau d'un camionneur.
Pas dans la peau d'une infirmière.

Parce que monsieur Charest ne voulait pas risquer de se péter la fiole.

Laissez-moi vous expliquer.

La loi oblige le camionneur à ne pas dépasser 14 heures de conduite consécutives pour un véhicule lourd.
Aucune loi n'oblige une infirmière à limiter le nombre d'heures consécutives travaillées. Il n’y a aucune balise.

La loi impose au camionneur une amende de 900$ s'il ne respecte pas cette règle.
Au contraire, l'infirmière qui refuse de prolonger son quart de travail, même au delà de 16, voir 18 heures consécutives, risque des représailles.

La loi dit que le camionneur doit obligatoirement prendre une période de repos de 8 heures consécutives en dedans d’une période de 24 heures.
Aucune loi ne contraint l'infirmière à prendre un nombre d'heures minimum de repos.

Finalement, la loi interdit au camionneur de travailler au delà de 70 heures par semaine.
Serez-vous surpris d'apprendre qu'aucune loi ne limite le nombre d'heures que peut, ou doit, travailler une infirmière?

Ajoutez à cela un manque flagrant de personnel, et une gestion déficiente de plusieurs hôpitaux, et vous vous retrouvez avec des infirmières épuisées, qui doutent elles-mêmes de leur capacité à accomplir adéquatement leur travail tant le rythme qui leur est imposé est inhumain.

Deux corps de métier aussi importants l'un que l'autre, dans la même province. Un qu’on légifère sévèrement, l'autre qu'au laisse à l'abandon, au bon jugement de fonctionnaires déconnectés de la réalité du système de santé.

Mais n'en parlez pas à Jean Charest. Il s'en fout. Il a les deux mains sur le volant, en bon camionneur, bien protégé par des lois qui lui évitent la fatigue extrême et l’épuisement professionnel. Et  il revient à sa famille, régulièrement, souvent à l’heure convenue. Lui.



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mercredi, mars 10, 2010

Docteur Bolduc, vous ne savez pas vivre!

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JOANNE MARCOTTE OFFRE UNE FORMIDABLE LEÇON DE CIVISME AU PATHÉTIQUE MINISTRE BOLDUC

Non, mais est-ce qu'on pourrait juste de temps en temps être fiers de ceux qui nous représentent à l'Assemblée nationale?

Hier, en réponse à la question portant sur la mort d'un patient qui avait trop attendu pour son intervention chirurgicale, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, sortait ses statistiques pour justifier que le système s'était amélioré ces dernières années... Non mais... Quel manque de savoir vivre et quelle absence de compassion!

Monsieur Bolduc, si vous ne savez pas vivre, eh bien, laissez-moi vous "éduquer". La bonne réponse était la suivante:

"Le gouvernement du Québec et moi-même regrettons profondément les derniers événements. Nous exprimons à la famille de M. Pitre nos plus sincères sympathies. Ce qui s'est passé est absolument inacceptable. Il n'y a rien, RIEN, qui puisse justifier que les insuffisances du système de santé provoquent la mort des patients.
Je ne m'abaisserai donc pas à justifier l'action de mon gouvernement depuis 2003, ni ne tenterai de me défiler en régurgitant des statistiques. 
En qualité de ministre de la santé, j'assume mes responsabilités et dois à la population des explications claires et la vérité sur ce qui se passe dans notre système de santé. En effet, je ne suis pas ici pour défendre un système, un ministère, des agences ou encore des établissements. Dans le cas du système de santé, le rôle du gouvernement est de favoriser des conditions pour optimiser la prestations de soins de qualité.  Soyez assurés que je vais personnellement enquêter sur ce qui a causé ces événements et que je rendrai compte à la population de l'état des lieux, d'ici les prochaines heures.
Encore une fois, nous exprimons nos regrets à la famille ainsi qu'à tous ceux qui comptent sur un système de santé fiable, sécuritaire et qui répond à sa mission essentielle de traiter les patients à temps."
Voilà! C'est pas si compliqué, non?

http://jmarcotte.blogspot.com/2010/03/quelle-famille-liberale.html 



Méchants garnements, va!

Tiens, tiens!?! Ils savaient, et ont pourtant continué de chiâler comme s'ils ignoraient tout? Méchants garnements, va!

Torture des détenus afghans : Les libéraux avaient été prévenus dès 2005


Mise à jour le mercredi 10 mars 2010

La diplomate Eillen Olexiuk, qui a vécu trois ans en Afghanistan, affirme avoir prévenu le gouvernement de Paul Martin des risques de torture des détenus afghans transférés par les soldats canadiens, mais dit avoir été ignorée.

Mme Olexiuk, qui était numéro deux à l'ambassade à Kaboul, a écrit trois rapports sur les droits humains en Afghanistan durant son séjour dans ce pays, de 2002 à 2005. Dans chacun d'eux, elle faisait état des risques que les détenus afghans soient torturés.

Quand Paul Martin a accepté que les troupes canadiennes soient mutées à Kandahar, en 2005, elle a cru bon de donner un autre avertissement. Elle a prévenu le gouvernement que l'accord qu'il s'apprêtait à signer concernant le transfert des prisonniers n'offrait pas une protection suffisante aux détenus.


«Franchement, je ne pense pas que ça intéressait quelqu'un.» — Eillen Olexiuk, en entrevue à CBC

Ses mises en garde ont été ignorées et l'accord a été signé, comme prévu.

Les médias ont rapporté les premières allégations de torture au printemps 2007. C'est à ce moment que le gouvernement Harper a révisé le protocole de transfert des prisonniers, même s'il était au courant de la situation depuis 2006.

Les libéraux accusent depuis le début les conservateurs d'insensibilité dans le dossier. Les déclarations de Eillen Olexiuk démontrent maintenant qu'eux aussi ont des choses à se reprocher.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/03/10/006-detenus-afghans-liberaux.shtml

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Et la responsabilité ministérielle dans tout ça?

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J'écoute le ministre Bolduc tenter de justifier encore un cas d'attente pour une chirurgie.
Quand réalisera-t-on que ce gars-là n'est pas à sa place??
Il s'est presqu'échappé en tentant de refiler la responsabilité d'un autre cas en attente inexplicable aux gestionnaires de l'hôpital en question, et il s'est abstenu à la dernière minute.
Depuis le début la reprise des travaux et l'explosion de cas dans les médias, jamais ne s'est-il reconnu une quelconque responsabilité.
Un ministre de la Santé qui ne reconnait pas son imputabilité ne mérite pas son poste.

Quelle irresponsabilité!
Si on demande aux gestionnaires, ils disent que les décisions viennent du ministère. Si on demande au ministère, ils disent que les décisions viennent du ministre. Si on demande au ministre, il dit que le décisions viennent des gestionnaires.

Come on...!!!

Il faudrait lui demander directement quelle responsabilité il se reconnait PERSONNELLEMENT dans le désastre qu'il préside!
Et réclamer des excuses officielles à l'endroit des patients et de leurs familles.












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mardi, mars 09, 2010

Les écrits restent : Jean l'a écrit!

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Le 10 avril 2003, Jean Charest écrivait à la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec...
"...Le Parti libéral du Québec a fixé deux grandes priorités d’un prochain gouvernement libéral : la santé et l’éducation..."
"...le désengorgement des unités d’urgence dans les hôpitaux..."
Voir la lettre ci-jointe
Jean Charest
Chef du Parti libéral du Québec

Montréal, 10 avril 2003

Monsieur Mario Sévigny
Fédération des éducateurs et éducatrices physiques
enseignants du Québec
Université de Sherbrooke
2500, boulevard Université
Sherbrooke (Québec)
J1K 2R1

Monsieur,
Il nous fait plaisir de vous transmettre les positions adoptées par le Parti libéral du Québec rejoignant ainsi les préoccupations que vous soulevez. Le Parti libéral du Québec a fixé deux grandes priorités d’un prochain gouvernement libéral : la santé et l’éducation.

Dans le secteur de l’éducation, les positions du Parti libéral du Québec reposent sur les notions suivantes : l’égalité des chances et la réussite, la valorisation de l’enseignement professionnel et technique, le redressement du financement universitaire et la redéfinition des liens entre le réseau d’éducation et le ministère.

Un gouvernement libéral favorisera la mise en place d’un programme de remise en forme dans les écoles primaires et secondaires et fixera un minimum d’heures devant être consacrées chaque semaine à l’activité physique (éducation physique ou parascolaire). Une campagne de promotion de saines habitudes de vie dans le réseau d’éducation québécois, portant entre autres sur l’alimentation et la pratique régulière d’activités physiques, sera lancée. L’activité physique est important et constitue le meilleur moyen de prévenir les problèmes de santé.

La lutte à la sédentarité et à l’obésité ne passe pas seulement par le nombre d’heures d’éducation physique. C’est pourquoi dans ce genre de dossier il faut avoir une approche globale et ainsi la pratique d’activité parascolaire sera encouragée.

Pour ce qui est du secteur de la santé, un prochain gouvernement libéral investira un peu plus de 7 milliards 500 millions de dollars. Cet investissement assurera la mise en place de services de soins à domicile dans toutes les régions québécoises; l’accès aux soins de santé 24 heures par jour, 7 jours par semaine, partout au Québec; le désengorgement des unités d’urgence dans les hôpitaux et la réduction du nombre de patients sur les listes d’attente. Notre programme Partenaires pour la Santé contient aussi un ensemble de mesures visant à combattre le suicide, à venir en aide aux familles qui comptent un enfant présentant une déficience et à soutenir davantage les organismes communautaires actifs en prévention, en santé et en affaires sociales.

Enfin, soyez assuré de notre appui dans votre recherche du mieux-être de nos concitoyens et concitoyennes. Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Jean Charest
Chef du Parti libéral du Québec


http://yvespotvin.com/plus/plq.pdf

Par ailleurs, dans le cadre d'une entrevue accordée à Denis Lessard, de La Presse, le 8 mars 2003,  ce même Jean Charest déclarait:
«Je dis aux Québécois: faites-moi confiance, je vais remettre sur pied le système de santé. Jugez-moi sur ces résultats (à la fin de notre mandat). Et si je n’y arrive pas, vous saurez quoi faire!»








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lundi, mars 08, 2010

Choquez-vous avec elle!!! Peut-être qu'à mille !?!?

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Joanne Marcotte est en colère. «Shame on us all!!!» s'écrit-elle». «Honte sur nous tous!». Joanne est fâchée. En fait, «choquée» serait le mot juste. Joanne est choquée! Très choquée. Avec  raison. Parce que je sens la honte, moi aussi. Sentez-vous la honte sur vous? Alors je vous invite à vous choquer avec elle. Peut-être qu'à mille... ?!?!

L'attente qui tue: Shame on us all!

Je ne trouve pas d'expression en français qui traduit mieux le sentiment que j'éprouve en constatant ce qui arrive dans les urgences des hôpitaux et surtout ce que l'on fait subir aux gens qui attendent pour une chirurgie, qui attendent... à mort.
 
Non. La honte n'existe plus au Québec. Ça doit être un sentiment dépassé...
 














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