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vendredi, février 12, 2010

CITOYENS, CITOYENNES, POIRES ET VALISES...

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Moi, j'avais compris ça. Vous, vous aviez compris ça. Eux, ils avaient compris ça :
«M. Charest a laissé entendre que le gouvernement Harper maintient des cibles peu contraignantes afin de permettre à l'Alberta de continuer d'exploiter les sables bitumineux, une industrie très polluante, alors que d'autres provinces font des efforts importants pour réduire leurs émissions.»
Joel-Denis Bellavance, La Presse, 23 décembre 2009

«Both Quebec Premier Jean Charest and Ontario Environment Minister John Gerretsen refuse to let their provinces carry the load for bigger polluters, like Alberta and Saskatchewan, when it comes to meeting emissions goals.» Andy Blatchford, CTV Montreal, Fri Dec. 18 2009.

Et pourtant... On a tous compris ça, mais il a été mal cité!

(Un discours de Jean Charest, ça commence par : ÉLECTEURS, ÉLECTRICES, POIRES ET VALISES, CITOYENS, CITOYENNES ...)

«Le Québec n’a jamais attaqué les sables bitumineux»


12 février 2010
Olivier Bourque
Argent

Le premier ministre Jean Charest a défendu aujourd’hui la controversée mission commerciale en Alberta du gouvernement du Québec en soulignant que des entreprises en technologies vertes y participeront. Il a également soutenu que la province «n’a jamais attaqué les sables bitumineux».

S’exprimant de Vancouver où il est présent pour les Jeux Olympiques, le premier ministre a notamment estimé ne pas voir de contradiction entre la mission qui se déroulera à Edmonton en mars et la position de son gouvernement en environnement.

«Il n’y a pas de contradiction. Il y a des gens qui vont aller en Alberta car ils ont des technologies environnementales et ils veulent pouvoir les vendre», a indiqué M. Charest en entrevue à TVA.

Le premier ministre est également revenu sur ses propos tenus lors du Sommet de Copenhague et qui visaient les cibles d’émission des gaz à effet de serre en Alberta jugées trop peu contraignantes par Québec.

«Donnez-moi la citation à l’effet que j’aurais attaqué l’Alberta ou les sables bitumineux, vous n’en trouverez pas. Ça vient du «spin» de ceux qui voulait nuire au Québec ou s’attaquer à moi», a-t-il martelé.

«Le Québec n’a jamais attaqué les sables bitumineux en Alberta. Moi la bataille que je mène c’est pour la réduction des gaz à effet de serre. Je ne suis pas en lutte contre une province ou contre une autre», a-t-il estimé.

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/02/20100212-182404.html









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jeudi, février 11, 2010

Williams et Bernardo: des «potes»?

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Ce qui suit n'est peut-ête que la toute dernière légende urbaine à avoir commencé à circuler. N'empêche, cette histoire devient plus fascinante avec chaque jour qui passe, ne trouvez-vous pas? Meilleure que bien des polars que j'ai lu, et j'en ai lu!

Voici la dernière dépèche:

Le colonel Williams et Bernardo: des «potes»?

Le colonel Russell Williams et le meurtrier en série Paul Bernardo ont tous les deux étudié sur le campus de Scarborough de la l’Université de Toronto. Ils ont tous deux étudié l'économie sur le campus Military Trail au milieu des années 80. Ils ont tous deux été diplômés en... 1987. Des sources policières ont révélé au Toronto Sun que les deux hommes auraient été des « potes » à l'université et la police n'écarte pas la possibilité, bien que totalement spéculative pour l'instant, que Bernardo et Williams fussent « en compétition l'un contre l'autre ».

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/national/archives/2010/02/20100211-224006.html

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Un «non-Mohawk» errant, ça a quel statut?

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À Kahnawake, le conseil de bande a décidé chasser de la réserve 26 «non-Mohawks». Ce sont surtout des hommes mariés à des femmes mohawks qui sont visés. Incluant un enfant adopté en bas âge, qui a grandi sur la réserve, rapporte-t-on. Leur expulsion va briser des familles tout en violant manifestement les droits humains de leurs membres.

On assiste donc au départ de 26 individus qui, baluchon sur l'épaule, sont relégués au statut de ««non-Mohawks» errants. Et qui, une fois sortis de la réserve, devront se relocaliser ailleurs, au Québec, dans le pays de la liberté, le Canada. Il devront trouver village et logis, et repartir à zéro.

Alors je me demande :  ces individus devraient-ils se présenter à la première ambassade canadienne venue, et y invoquer le statut de réfugiés?

On ouvre grandes nos portes à la plupart des autres citoyens du monde. Ne devrions-nous pas accorder un statut aussi spécial à nos propres citoyens, et les supporter ouvertement dans l'épreuve?

Pourquoi pas? Le ridicule ne tue pas, on le sait. À preuve, aujourd'hui, on apprend que Jean Charest envoie une délégation d'entrepreneurs en Alberta pour y étudier la possibilité d'investir dans les sables bitumineux. Alors, un réfugié de plus ou de moins, on n'aura pas l'air plus fou...









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Quand donc Jean Charest cessera-t-il de nous surprendre?

Dans la catégorie: «Mais quand donc Jean Charest cessera-t-il de nous surprendre?»

Québec invite les entrepreneurs québécois à investir dans les bitumineux

11 février 2010
Olivier Bourque
Argent

La question des sables bitumineux avait volé le spectacle lors du Sommet de Copenhague en décembre dernier et avait déterré la hache de guerre entre Québec et Ottawa. Mais l’affaire semble bien loin maintenant. Le gouvernement provincial invite d’ailleurs les entrepreneurs québécois à participer à une mission commerciale à Edmonton pour faire des affaires dans le pétrole albertain.

Le détail de cette mission qui va se tenir du 22 au 25 mars au salon National Buyer / Seller Forum est affiché sur le site du ministère du Développement économique, Innovation et Exportation (MDEIE) qui est partenaire de l’événement.

Dans un message destiné aux entrepreneurs, le ministère affirme «que la reprise des projets de développement des sables bitumineux en Alberta» fait en sorte qu’il y a des «occasions d’affaires à saisir». Point d’exclamation à l’appui… On dresse aussi une liste de projets pour lesquels des entreprises québécoises pourraient devenir fournisseurs notamment ceux de Suncor et Husky.

Il a été impossible de connaître le nom des corporations qui vont composer la délégation. Selon le MDEIE, cette information est confidentielle jusqu’à l’événement. Toutefois, le premier ministre Jean Charest ne devrait pas être présent selon nos sources.

Charest avait été rabroué sur les sables bitumineux

Cette mission n’est pas une nouveauté et se tient depuis quatre ans. Mais cette nouvelle édition arrive à un moment où la question des sables bitumineux est une pomme de discorde entre Québec et Ottawa.

Le premier ministre Jean Charest et le ministre fédéral de l’Environnement Jim Prentice s’étaient notamment renvoyé la balle dans la capitale danoise sur les sables bitumineux alors que le gouvernement Harper avait été accusé de laxisme face à ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre.

Le fédéral avait indiqué ne pas écarter la possibilité d’accorder des objectifs environnementaux moins contraignants pour le secteur pétrolier et gazier. Cette perspective avait fait bondir Jean Charest qui avait souligné qu’il ne voyait pas «comment un citoyen canadien pourrait accepter un scénario comme celui-là».

Double discours selon le PQ

Le Parti Québécois n’a pas tardé à réagir. En entrevue téléphonique avec Argent, le député Scott Mackay porte-parole en matière de Développement durable a critiqué la mission.

«Nous ne sommes pas contre les missions commerciales en général, mais ici le gouvernement fait la promotion de l’investissement dans les sables bitumineux. Et c’est ça le véritable problème», a souligné M. Mackay.

Selon lui, M. Charest «a tenté de se faire une image de pureté verte» en s’en prenant à Stephen Harper lors du Sommet de Copenhague alors qu’en fait «il parle des deux côtés de la bouche».

«Il a un double discours. Cette mission pilotée par Québec vient en conflit avec l’esprit de ce qu’il a dit à Copenhague», a constaté M. Mackay.

Les propos de M. Charest sur les sables bitumineux avaient provoqué l’ire de l’Alberta et du ministre Prentice. Plusieurs éditorialistes du quotidien La Presse avaient également rabroué le premier ministre certains affirmant même qu’il avait fait preuve de «provincialisme primaire».

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/02/20100211-160607.html









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mercredi, février 10, 2010

Joanne Marcotte, l'auto-critique et l'immobilisme québécois

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C'est au tour de la cinéaste, chroniqueuse et blogueuse Joanne Marcotte de jeter un regard incisif et sans compromis sur la société québécoise qu'on accepte sans contester.

Son billet, «La perte du sens de l'auto-critique et l'immobilisme québécois» , donne froid dans le dos. Et on se surprend, suite à la lecture, à relever les yeux et à regarder autour de soi avec un certain dédain, un découragement certain.

Joahnne constate entre autre:

«S’il y a une chose pour laquelle l’on peut admirer les Américains, c’est leur capacité à l’auto-critique, à dévoiler au grand jour les travers de leurs systèmes et à mettre au banc des accusés les responsables...»

»Comme il serait plaisant d’être aussi bien servi au Québec!»»

Je suis continuellement abasourdie par le fait qu’au Québec, nous en soyions au point où il nous est rendu impossible d’aboutir à quoique ce soit...»
 
«Je pense qu'on est dû pour un 60 minutes québécois...»

À lire, et à garder dans ses favoris, ne serait que pour un «réality-chekc» ponctuel à la Joanne Marcotte.

http://jmarcotte.blogspot.com/2010/02/la-perte-du-sens-de-lauto-critique-et.html















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Céline : une maman comme toutes les autres

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Des nouvelles de Céline?
Notre Diva était au show d'Oprah, mercredi après-midi

Ouf! Elle n'a jamais été aussi occupée depuis qu'elle a cessée sa tournée.

Pourquoi?

Elle se lève à 6 heures à chaque matin, pour aller à l'école avec son fils.
Pas pour aller le reconduire:
Littéralement pour passer la journée avec son fils à l'école, pour se «fondre dans son environnement».
Des fois elle paye la pizza pour toute la classe!

Une maman comme toutes les autres, notre Céline. Tout à fait normale, hein???











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Chut! Pas un mot! Surtout pas aux poires!

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Grâce à l'excellent travail de Radio-Canada, on apprenait hier que que 34 prisonniers avaient été remis en liberté par erreur en 2009. Le journaliste en avait obtenu confirmation auprès du ministère de la Sécurité publique du Québec en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Ça c'était hier. Nous, Joe Public, on apprend ça. Naturellement, on assume que vu que l'information existait au ministère de la Sécurité publique, même scrupuleusement cachée, le ministre en titre, Jacques Dupuis, était au courant. T'sé, 34 bagnard lâchés lousse dans la nature, c'est quand même prudent d'en parler au boss, non?

BEN NON!

Ce matin, appelé à commenter, le ministre a déclaré: « Je vous dis candidement, j'ai d'abord été outré quand je l'ai appris hier. Ce matin, je suis un petit peu honteux et je souhaite que les gens du ministère de la Sécurité publique aient le même genre d'émotions, pour que ça ne se reproduise plus.», en ajoutant qu'une enquête était en cours au sein de son ministère. 

Dupuis n'était pas au courant? Et on a attendu que l'information sorte publiquement pour lancer une enquête?

«Chut, pas un mot au boss»???

Come on. Vous ne me ferez pas croire que le ministre ingorait l'existence d'un tel cafouillage.

Mais c'est quoi cette politique de la cachotterie?

Avant d'aller voter, dans trois ou quatre ans (gros soupirs), souvenez-vous que ces gens-là vous prennent pour des poires!

 
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En bon québécois, je désapprouve ce que vous dites

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Le blogue Les Analystes publie ce matin, sous la plume de Ian Sénéchal, un excellent texte sur la liberté d'expression au Québec.

Encore un sujet dont personne d'autre ne parle.

http://lesanalystes.wordpress.com/2010/02/10/le-quebec-et-la-liberte-dexpression/#more-950

À lire.








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mardi, février 09, 2010

Wo! Wo! Wo! Ma petite Julie

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Allez tout le monde, on sort son petit calepin et on note: un délégué du Burkina Faso a fait tout le voyage jusqu'à Québec, en plein hiver, pour rencontrer Julie Boulet. Essayons d'imaginer ce qu'il va raconter à ses amis au lendemain de cette mémorable rencontre.

Congrès de la viabilité hivernale : Le Burkina Faso et la neige

Karine Gagnon
LE JOURNAL DE QUÉBEC
09/02/2010

Des participants de 55 pays sont réunis à Québec pour le Congrès international de la viabilité hivernale, dont une délégation du Burkina Faso, qui n’a jamais reçu ne serait-ce qu’un seul flocon de neige.

« Nous n’avons pas de neige, mais nous avons des inondations et les conséquences sont les mêmes », a expliqué Ousmane Tiendrebeogo, ingénieur civil d’une firme privée dans ce pays africain.

« Ce congrès pose le problème de la viabilité, même dans notre pays, où nous avons des problèmes avec les pluies diluviennes. Nous venons ici pour apprendre l’expérience du Canada et du reste du monde par rapport à comment prévenir, gérer et surmonter ces difficultés pour que la fluidité dans la circulation soit maintenue », a précisé Kaboré Seydou, ministre des Infrastructures et du Désenclavement du Burkina Faso.

Un fonctionnaire du ministère des Relations internationales du Québec les accompagne. M. Seydou a pu rencontrer la ministre des Transports, Julie Boulet, et la présidente de l’Association mondiale de la route. Il est accompagné d’un ingénieur civil d’une firme privée.

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2010/02/20100209-222327.html










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CAL... de TAB... d'HOS... de CRI... de SAINT-CIB...

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Des prisonniers libérés par erreur

Mise à jour le mardi 9 février 2010

Des documents du ministère de la Sécurité publique du Québec, obtenus par Radio-Canada en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, révèlent que 34 prisonniers ont été remis en liberté par erreur en 2009.

Plusieurs renseignements, notamment les noms des détenus, les numéros des causes ainsi que les dates d'arrestation, ont toutefois été retirés des documents donnés à la presse, afin de protéger l'identité de ces détenus.

Un exemple : le 25 août dernier, une détenue du centre de détention de Québec a été remise en liberté. Pourtant, cette dernière n'aurait jamais dû être relâchée, puisque d'autres accusations, pour lesquelles elle aurait dû rester derrière les barreaux, avaient été portées contre elle.

L'erreur a été constatée en moins de 5 minutes, mais il était déjà trop tard. Cette dernière ne se trouvait plus dans le périmètre de la prison et les recherches de la police dans le secteur n'ont pas permis de la retrouver.

En novembre, le personnel de la prison de Québec a libéré un détenu qui aurait plutôt dû être confié à un intervenant. La Sûreté du Québec a finalement arrêté l'individu après qu'il eut communiqué avec sa victime, en dépit d'une interdiction de le faire. Dans le rapport d'événement de la prison, le directeur note : « Monsieur ayant dû être réincarcéré à l'établissement de détention de Québec, c'est à ce moment que la libération par erreur a été constatée ». C'est donc dire que, jusque-là, les autorités judiciaires n'avaient pas pris conscience de leur erreur.

C'est toutefois au centre de détention de Saint-Jérôme que les détenus ont eu le plus de chance. Au total, huit d'entre eux ont été libérés par erreur. En février 2009, par exemple, le personnel a relâché trop tôt un homme condamné pour avoir eu des contacts sexuels avec un mineur.

Lorsqu'un prisonnier est ainsi libéré, les centres de détention comptent sur la collaboration du détenu en tentant de communiquer avec lui pour qu'il revienne. Pourtant, dans la plupart des cas, ces derniers ne rappellent pas les agents. Les autorités n'ont alors d'autres choix que de lancer un mandat d'arrestation.

Un reportage de Yannick Bergeron


http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/09/008-prisonniers_liberes.shtml

 

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dimanche, février 07, 2010

WHO are they???

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Les WHO ont très mal vieillis... Ressortez-moi mon film de Woodstock. Maintenant! / The WHO aged very poorly... Get me my Woodstock movie. Now!











 
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Si quelqu'un est surpris, qu'il lève la main

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HAÏTI : Administration et logistique grugent les dons

Alors que les Canadiens continuent à donner des dizaines de millions de dollars pour venir en aide à Haïti, les organisations humanitaires se démènent pour acheminer le plus d'argent possible au pays dévasté.

Mais les coûts administratifs, les défis logistiques et, dans certains cas, une tenue de comptes douteuse font en sorte que certains dons sont plus susceptibles que d'autres de soulager les survivants du séisme du 12 janvier.


http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/07/01-947254-administration-et-logistique-grugent-les-dons.php

 Si quelqu'un est surpris, qu'il lève la main...

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La coincidence du Dr Rappel Toyota

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Je soutiens ardemment que les coincidences n'existent pas. Une coincidence, c'est le Bon Dieu qui te tape sur l'épaule pour te signifier que tu as manqué quelque chose.

Et parlant de coincidences, avez-vous remarqué que tout allait bien chez le leader mondial japonais jusqu'à ce que le ministre Bolduc (Rappel Toyota, pour les intimes) s'identifie à la fameuse méthode Toyota?

Coincidence, dites-vous?

 

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Toyota vs Nissan, version québécoise

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Toyota (lire ici la méthode du docteur B.) : Rien de va plus. Rappel massif.

Nissan (dans ses pubs) : Faire parler le gros bon sens.

À choisir, t'sé...





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