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vendredi, septembre 09, 2011

De gloutonnerie et de gourmandise

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Malgré ce qui avait été avancé il y a quelques mois, il semble bien le premier ministre Stephen Harper ne pourra pas respecter sa promesse électorale de conclure une entente sur l’harmonisation des taxes fédérale et québécoise avant le 15 septembre.

Il y a des embuches, parait-il, et l’écart entre l’offre d’Ottawa et la demande de Québec est «significatif», dit-on.

«Il est très important que le Québec soit disposé à harmoniser l’assiette fiscale de la taxe de vente québécoise et celle de la taxe de vente fédérale. Je ne dis pas que nous ne nous entendrons pas, je ne dis pas que nous allons nous entendre» explique le ministre Flaherty.

Quand au ministre Bachand, de son côté, il tient à rappeler à son homologue fédéral que «les négociations ne devraient pas se faire sur la place publique».

Rendus ici, vous admettrez que ça commence à sentir drôle dans la cuisine.

Essayons d’y voir clair. Revenons par exemple en arrière, en mars 2010, alors que le premier ministre Harper déclarait : «Si le gouvernement du Québec veut profiter d’un dédommagement pour l’harmonisation de sa taxe de vente, il devra accepter les règles d’Ottawa.» Il y a donc des règles, que le gouvernement fédéral a imposé à l’Ontario et à la Colombie-Britannique, et ces dernières les ont acceptées.

On doit donc comprendre que Québec a une ou des exigences que les autres provinces n’avaient pas, et qui sont en soi inacceptables pour Ottawa.

Lesquelles? Tout ce beau monde le sait, et tout ce beau monde le tait. Pourquoi?
Parce que c’est gênant. Pour le Québec. Rappelez-vous ce que dit monsieur Bachand: «les négociations ne devraient pas se faire sur la place publique». Lui il est gêné. Et pas à peu près.

Pourquoi?  Parce qu’il est glouton. Parce que le gouvernement du Québec est gourmand. Concernant  la taxation, il est très gourmand. Très, très, très gourmand. L’exemple que tout le monde cite à cet effet est que c’est le seul état au monde qui taxe la taxe.

Un achat. Une taxe fédérale sur l’achat. Et une taxe provinciale sur l’achat et la taxe fédérale sur cet achat. C’est pas beau, ça?  Le modèle québécois dans toute dans splendeur.

Mais c’est gênant.

Ce qui nous ramène à la petite gêne qui hante monsieur le Bonheur, Raymond Bachand.

Que-ce que cé que cé qui bloque dans les négociations avec Ottawa sur l’harmonisation des taxes de vente?

Ben oui, la gêne. La gêne que tout le monde s’aperçoive qu’on est des gloutons, qu’on est des gourmands. Parce qu’à travers toutes les enfirwâpures bureaucratiques qui empêchent d’en venir à une entente, c’est principalement là-dessus que ça accroche.

Attachez votre tuque avec de la broche, je vous explique:

Dans le cas de la TPS et de la TVQ, voyez-vous, ce serait déjà réglé depuis des lunes si le Québec ne tenait pas à sa souveraineté fiscale, à sa gourmandise exagérée. Parce que si on ne payait qu’une seule taxe véritablement harmonisée, on ne paierait plus une taxe sur une taxe. Et nous, les poires au bout de la branche, on sauverait collectivement au fil des ans des milliers et des milliers de dollars.
C’est là-dessus que ça bloque.
S’il y avait une taxe de vente harmonisée basée sur le modèle des autres provinces,  il n’y aurait plus de taxe sur la taxe.
Et ça, Bachand le glouton ne veut pas en entendre parler.

Et puis, puisqu’on est dans la gastronomie, sachez qu’il y a une cerise sur le sundae :  au Québec, il y a plus de 3000 personnes qui gèrent la TVA.
Avec notre sécurité d’emploi étatisée et cette  manie qu’on a de ne faire que déplacer nos fonctionnaires sans les mettre véritablement à pied, on fait quoi avec eux?

C’est pour ça que ça sent le roussi dans la cuisine. Le ragoût est en train de prend au fond de la casserole, et le chef Bachand ne veut pas le jeter. Il ne veut même pas en perdre une toute petite miette!

Il est trop gourmand pour ça.

Et surtout, il est trop gêné pour vous le dire.

Ça vous dit pas de changer de cuisine, des fois?

Ça vous dit pas de changer de cuisine, une fois pour toute?













;-D

dimanche, septembre 04, 2011

Du maire Labeaume, du Colisée et de la Sécurité Nationale

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CIEL!!!

Le maire de l'Ancienne-Lorette Émile Loranger révèle des informations sur le contrat entre la Ville de Québec et Quebecor! 
«C'est l'entente qui était disponible sur Internet depuis le mois de mars avec un ajout pour y inclure J'ai ma place et des détails sur la société qui sera chargée de la gestion et dont les membres seront nommés par Quebecor. Il n'y a rien de nouveau à part ça» -- Émile Loranger, maire de l'Ancienne-Lorette

Sans respecter la sacro-sainte confidentialité!

Comme l'avait prévu notre visionnaire de maire, Régis Labeaume!

Je vois déjà le titre des médias:

«DES SECRETS D'ÉTAT SUR LA PLACE PUBLIQUE»


«QUÉBEC ROULÉE DANS LA FIENTE!»


«N'Y-A-T-IL PLUS RIEN DE SACRÉ À QUÉBEC?»

«MONSIEUR LORANGER, VOUS SOUVENEZ-VOUS DE JULIUS ET ETHEL ROSENBERG?» (question d'un conseiller d'Équipe Labeaume trop bouleversé pour s'identifier)

Bien sûr, quand Gary Bettman va lire le journal de ce matin, c'est certain qu'il va rayer Québec de sa carte de clients potentiels. De la carte du Canada, même!

Et LCN va sortir son éventail de spécialistes en sécurité nationale, de Michel Juneau-Katsuya au Colonel à la retraite Michel Drapeau, en passant par Éric Salvail et Ginette Reno.

Raison de plus pour Notre-Très-Saint-Père-Le-Maire de ne plus fournir aucun autre document.
«J'vous l'avait dit» qu'il va dire, «Hein? Hein?!»

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201109/04/01-4431525-entente-sur-la-gestion-de-lamphitheatre-loranger-reste-insatisfait.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS1













;-D