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samedi, mars 06, 2010

Une seringue dans les draps, ça justifie votre rappel, Dr Toyoya

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Comme vous le savez, j'ai passé bien près de perdre ma conjointe au cours des derniers jours. On l’a sauvée de justesse (c'était une question de quelques heures à peine) et j'en remercie le personnel de l'hôpital.
Mais ces 17 longues journées m'ont encore une fois (souvenez-vous de mes 20 heures à l'urgence) permis d'observer la malheureuse déchéance du système du ministre Bolduc.

Tout s'est relativement bien déroulé à l'urgence. Comme j'ai pu le leur faire admettre lors de ma visite précédente, il n'y a qu'un seul médecin de garde la nuit, il suffisait donc d'arriver en après-midi, alors qu'ils sont trois, pour avoir la quasi-certitude d'avoir des soins. Arrivée vers 17h30, vu le médecin à 22 heures.

Puis deux jours d'examens, suivis d'une opération d'urgence (mauvais diagnostic initial), de trois jours aux soins intensifs, et le reste du temps dans une chambre «normale» pour récupérer, avec des hauts et des bas, et quelques alarmes de dernière minute.

Cependant, voici quelques-uns des événements impardonnables qui se sont déroulés durant le séjour de ma conjointe :

PERSONNE N'A PU M'EXPLIQUER pourquoi, après qu'on lui ait installé un tube spécial dans l'estomac, et qu'elle ait réagit violemment, vomissement et tout, on nous disait que c'était normal. Cependant, quand une autre infirmière est arrivée, 10 minutes plus tard, elle a constaté que ce n'était pas normal du tout, et que si on ne retirait pas le tube immédiatement, on allait perdre la patiente (ma conjointe) dans les prochains instants. On a par la suite pu finalement les faire admettre que le tube ne question avait été mal installé. Personne ne s’en était aperçu, et personne ne réalisait la gravité de l’erreur.

PERSONNE N'A PU M'EXPLIQUER pourquoi, à chaque jour, quand un médecin venait vérifier la fiche de ma conjointe, il se plaignait qu’on n'avait omis d’inscrire sa dernière température, ou sa dernière tension artérielle, ou pire, l’heure exacte de sa dernière dose de morphine, et la quantité administrée. Quotidiennement. Si c’était pas une chose, c’était l’autre. Le docteur était en furie.

PERSONNE N'A PU M'EXPLIQUER POURQUOI ON A RETROUVÉ UNE SERINGUE (PROPRE) dans les draps de ma conjointe alors qu'on changeait la literie! Personne ne s'était aperçu qu'il manquait une seringue!

PERSONNE N'A PU M'EXPLIQUER pourquoi, alors que le plancher était plein de verre cassé, suite à la chute d'un vase à fleur, il a fallu 6 heures pour qu’on vienne nettoyer le plancher et enlever les morceaux de verre brisé! Le vase est tombé par accident à 18 heures. Il a d'abord fallu prévenir le préposé aux bénéficiaires à trois reprises. Il est venu à intervalles de 30 minutes, à trois reprises, pour dire qu’il prévenait les gens d'entretien. À 20 heures, il est revenu avec une serviette. L'entretien lui avait dit qu'ils ne ramasseraient pas le verre brisé tant que le plancher était mouillé! Je vous rappelle que son job, c'est de s'occuper des patients, pas de l'état du plancher. Il a dont essuyé du mieux qu'il a pu, en mettant une table sur roulette devant le verre pour éviter qu'un médecin ou une infirmière ne se blesse an donnant les soins à ma conjointe. On a finalement envoyé quelqu'un ramasser le verre tranchant vers minuit. Six heures plus tard. Entretemps, une infirmière était passée, et nous avait raconté que c'est rendu débile au niveau de l'entretien. Il y a un gars qui peut laver le plancher des toilettes si ce sont des traces de pas mouillés ou de la saleté «ordinaire». Mais si ce sont des excréments, c'est un autre gars qui est habilité à laver. Il y a un gars pour le plancher, mais un autre gars pour les murs de la salle de toilette. Il y a un gars pour le lavabo. Il y a un gars pour l'intérieur de la cuvette, et un autre pour l'extérieur (le gars qui lave  les excréments sur le plancher, j'espère).

Même l'infirmière a admis que ces folies dans la convention  syndicale représentent une lourdeur excessive pour le système, et entravent leur travail, qui consiste à donner des soins et à sauver des vies.

Je pourrais vous en conter ainsi pendant toute la soirée, et pourtant ma conjointe n'a séjournée à l'hôpital que pendant 17 jours.

Si vous voulez, j’irai dire en personne à Bolduc qu'il doit lever les feutres!
Il est temps de rappeler le Dr Toyota!










;-D

And injustice for all...

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Un trafiquant de drogue qui s'est fait pincer avec 60 roches de crack dans sa voiture a été acquitté récemment parce que les policiers de Montréal l'avaient interpellé sans motif valable.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201003/06/01-4258037-pince-avec-60-roches-de-crack-et-acquitte.php










;-D

Du modèle et de sa contradiction

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Quelle drôle de société que la nôtre: Il ne faut jamais évoquer le privé dans les services, surtout pas en santé, mais quand l'abcès crève, la solution vient presque toujours du privé. Quand on ne va pas se faire soigner au privé outre-frontière, on invite le privé à nous sortir de l'impasse.
Mais notre bon modèle québécois n'en n'est pas à une contradiction près...



Publié le 06 mars 2010

L'hôpital Maisonneuve-Rosemont se tourne vers le privé

Ariane Lacoursière
La Presse

Pour régler la crise qui touche actuellement son service des urgences, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) a lancé cette semaine un appel d'offres de plus de 25 000$ pour obtenir les services d'infirmières d'agences privées.

Le deuxième vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Daniel Gilbert, qui représente les infirmières de l'HMR, accuse à la fois l'hôpital et le gouvernement de ne rien faire pour freiner le recours aux agences.

«L'HMR a reçu plus de 500 000$ du gouvernement au cours des dernières années afin de créer des projets pour diminuer le recours aux infirmières d'agences. Nous n'avons jamais été invités à participer à ces projets. L'argent s'est perdu», dénonce M. Gilbert.

Le recours aux infirmières d'agences continue à l'HMR, de même que partout dans le réseau. L'automne dernier, la FIIQ a fait des pressions auprès du gouvernement pour régler le problème.

La porte-parole de l'HMR, Christine Lussier, reconnaît que son établissement a reçu certaines sommes dans les dernières années pour limiter le recours aux agences. «Mais il est faux de dire que rien ne bouge. En 2007-2008, on avait comptabilisé 25 122 heures de main-d'oeuvre indépendante. En 2008-2009, on est tombé à 13 492, soit une baisse de 53%, dit-elle. Si on a encore parfois recours aux agences, c'est parce qu'on n'a pas le choix.»

Au cabinet du ministre Bolduc, on assure vouloir réduire le recours aux agences. «Mais parfois, à cause de la pénurie de personnel, on n'a pas le choix», a dit l'attachée de presse du ministre, Karine Rivard.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/201003/06/01-4258023-lhopital-maisonneuve-rosemont-se-tourne-vers-le-prive.php







;-D

jeudi, mars 04, 2010

Mon petit Jean a-t'il été bien sage?

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Jean Charest croit encore au Père Noël. Selon lui, un budget doit nécessairement être coloré et comprendre des surprises. Doh!

Publié le 04 mars 2010

Un exercice neutre et sans surprise selon Jean Charest

Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec

Le gouvernement fédéral a présenté jeudi un budget sans surprise, neutre, qui n'aura aucun impact sur les prévisions bugétaires du Québec en 2010-2011, a soutenu jeudi le premier ministre Jean Charest.

En conférence de presse aux côtés du ministre des Finances, Raymond Bachand, M. Charest s'est réjoui du maintien des niveaux de transferts et de péréquation versés au Québec, en dépit de la réduction des dépenses.

Selon le ministre Bachand, le Québec obtiendra 15,274 milliards $ au chapitre des transferts cette année, dont 8,552 milliards $ en péréquation, soit 200 millions $ de plus que l'an dernier.

Québec a cependant été déçu de l'absence d'engagement fédéral dans le dossier de l'harmonisation de la TVQ à la TPS. Ce dossier en suspens prive le gouvernement Charest de 2,2 milliards $.

M. Bachand a dit espérer régler le contentieux au cours des prochaines semaines, au nom de «l'équité de la justice» pour les Québécois.

De son côté, l'opposition officielle a reproché au gouvernement Charest d'avoir échoué à obtenir la cagnotte de 2,2 milliards $, qui représente 47 pour cent du déficit budgétaire prévu cette annee au Québec.

Au lieu du fédéral, ce sont les contribuables québécois qui devront assumer la facture, a estimé Nicolas Marceau, porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances.

M. Marceau a aussi affirmé que les changements apportés à la formule de péréquation en 2008 priveront cette année le Québec d'au moins un milliard $ supplémentaire.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201003/04/01-4257511-un-exercice-neutre-et-sans-surprise-selon-jean-charest.php




;-D