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dimanche, août 30, 2015

UNE QUESTION DE ROUBIGNOLLES

UNE QUESTION DE ROUBIGNOLLES

On annonce un automne chaud parce que les employés de l'État vont demander encore plus pendant que le gouvernement va faire croire qu'il applique la ligne dure à leur endroit.

Foutaise.

Le gouvernement, qui va toujours vers la solution la plus facile, va faire un copier/coller de la dernière convention, va la maquiller avec quelques crayons de couleur, et va nous dire qu'encore une fois, il a été ferme face aux demandes syndicales.
Et les syndicats, qui jouent le jeu, vont hurler à l'austérité, alors qu'ils n'auront rien perdu ou presque de leurs acquis.

Ce fut toujours ainsi, c'est ainsi, et ce sera toujours ainsi.
Pourquoi?

La réponse est simple:
Quand on injecte de l'argent, c'est le syndiqué qui profite.
Quand on coupe, c'est le client/patient/parent/contribuable qui écope.

Essayez d'imaginer que vous êtes un petit oiseau à la table de négociations. Croyez-vous, pour un seul instant, que suite à une demande du syndicat, le négociateur du gouvernement s'oppose en répliquant: «Quel sera l'avantage direct pour le client/patient/parent/contribuable?»

Pantoute!
Never ever!
Niet!

Autour de la table, le client/patient/parent/contribuable ne fait jamais partie de l'équation.
Ces termes n’apparaissent même pas dans les documents de négociation.
Le seul intérêt qui compte, c'est le confort de l'employé de l'État.

Alors, tant que le gouvernement n'aura pas les roubignolles pour dire à ses employés:
«Vos revendications, on s'en balance. Nous allons négocier sur la base des besoins du client/patient/parent/contribuable, et rien d'autre», le Québec va continuer à s'enfoncer dans la médiocrité.

Hey, ho, est-ce qu'il y a quelqu'un, au gouvernement, qui a des roubignolles?



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