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samedi, janvier 16, 2010

On pratique des amputations sans anasthésie à Haïti

Les victimes du séisme en Haïti affluent vers les hôpitaux de Port-au-Prince, qui font face à une grave pénurie de matériel.
À l’hôpital adventiste de Diquini, on pratique des amputations sans anesthésie, indique le Dr Lesly Archer, qui a suivi sa formation médicale au Canada.
« Nous attendons désespérément l’arrivée des ravitaillements », dit-il.
Près de l’entrée, trois cadavres gisent au sol.
Une des plus récentes victimes, James Fortune, est décédé parce que « l’hôpital a manqué d’oxygène », explique son ami Pierre-Richard Cadet.
Le petit hôpital a beau contenir seulement 70 lits, plus de 400 blessés s’y entassent.
Les patients sont soignés dans des tentes improvisées devant l’édifice.
Samedi, une femme a donné naissance à son bébé sur le plancher.
Jade Stvil, âgée de 11 ans et souffrant d’une fracture à la jambe, est installée sur un matelas dans le couloir depuis jeudi, confie son père Camille.
La douleur la fait souffrir, mais elle affirme n’avoir eu droit qu’à une seule injection de Voltaren jusqu’à date.
« Nous sommes limités par la pénurie de biens médicaux. Nous devons nous procurer des médicaments à l’extérieur et toutes les pharmacies sont vides », explique le chirurgien canadien Mike Howatt.

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