Ma photo
Rétro-information, veille et suivi-média en temps réel.

mardi, juillet 13, 2010

Quinze jours! Ça leur a pris quinze jours, taboire!

+ + +
Quinze jours ! Ça a pris quinze jours à une poignée de fonctionnaires pour réaliser que l'un des leurs était un cave...

Le musée Gilles-Villeneuve évite l'amende

Article mis en ligne le 13 juillet 2010 par Pierre Bellemare

Québec recule dans le dossier du musée Gilles-Villeneuve. Exposées à Montréal, dans un local fermé, les photos du pilote de F-1 portant sa combinaison de course arborant le logo d'une compagnie de cigarettes ne sont finalement pas de la publicité indirecte pour le tabac.

L'inspecteur ayant rédigé le "rapport d'inspection générale" a agi de façon plus prudente que moins, suivant ce qu'explique Marie Rochette, directrice de la prévention des maladies chroniques et des traumatismes au ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le bon sens

Une quinzaine de jours d'analyse et de réflexion amènent les autorités à ne pas transmettre le dossier au palier juridique. On en arrive à la conclusion que ce qu'a fait le musée berthelais respecte l'esprit de la Loi sur le tabac.

Il appert qu'il arrive régulièrement qu'un examen de dossier soit effectué avant d'enclencher le processus judiciaire.

Mme Rochette assure que le poids du raz-de-marée médiatique n'a pas pesé dans la décision gouvernementale.

Le musée Gilles-Villeneuve est invité à communiquer préalablement avec Québec s'il choisit de présenter de nouveau des photos de Gilles Villeneuve portant des vêtements présentant le logo d'une compagnie de tabac. On lui indiquera s'il risque une amende ou non.

Le tout est évalué cas par cas. Mais il semble qu'il n'y aura pas de problème si l'exposition se tient dans un local exclusif au musée. Le matériel ne doit pas être exposé dans un lieu accessible à un public différent (dans un centre commercial, par exemple) que celui auquel il est destiné.

On le sait, le musée n'encourt pas d'amende en présentant ses pièces dans ses locaux de l'avenue Gilles-Villeneuve. Alain Bellehumeur, son directeur général, en comprend que ce sont les mêmes règles qui priment lorsque l'exposition se fait dans un local fermé, quelque part ailleurs.

Heureux de la décision, il trouve que ce fut beaucoup de temps perdu. «Le bon sens a prévalu. Il a fallu la pression médiatique», déclare-t-il. Cette forte présence dans les médias écrits et électroniques, de même que sur le web, a même incité un bureau d'avocats de Québec à proposer de représenter gratuitement le musée, advenant l'imposition d'une amende.

«Tu te démènes pour en arriver à l'autofinancement et tu reçois une jambette», ajoute-t-il; rappelant que le musée ne reçoit pas d'aide financière du gouvernement du Québec. «C'est un peu étrange. C'est décevant», martèle-t-il.

http://laction.com/article-465938-Le-musee-GillesVilleneuve-evite-lamende.html












;-D

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ca demeure de la censure de nature STUPIDE et IMBÉCILE décrété par des zombies bureaucratique sortis tout droit d'un roman de Kafka. Je ne vois absolument pas pourquoi ces photos ne pourraient être exposés sur la rue en plein centre-ville. On est pas a Moscou en 1932!

Le Québec est une maison de fous dirigé des crétins malhonnêtes et sans aucune bonne foi.

Une poursuite aurait peut-être été bénéfique pour jeter par terre les éléments tout-a-fait déments de cette loi sans doute mise en place sous l'influence démesurée de groupes de pression anti-cigarette intégristes.

Anonyme a dit...

BON DEPART