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lundi, juillet 06, 2015

À LA DEMANDE GÉNÉRALE, LES QUATRE KIDS

Enfin, à la demande générale..

On le sait, il existe des centaines de livres sur les Beatles, et autant sur les Rolliing Stones. On retrouve en librairie plein de livres sur plein de groupes, sur plein de chanteurs et plein de chanteuses.

Mais la pression était forte, et vous ne cessiez de demander : «À quand l'histoire légendaire des QUATRE KIDS? »

Foule en délire, l'éditeur du célèbre blogue LE SCÉNIQUE vous a entendu, et il a accepté de publier ce fascinant récit sous forme de série.

Cinq parties sont déjà en ligne, parce que vous n'en n'attendiez pas moins:

QUATRE KIDS AVEC UN RÊVE (partie 1) : http://www.lescenique.com/#!QUATRE-KIDS-AVEC-UN-RÊVE-Ou-la-preuve-que-tas-pas-besoin-de-garage-pour-monter-un-band-de-garage/c1nni/3

QUATRE KIDS ET LEUR QUÊTE (partie 2) : http://www.lescenique.com/#!QUATRE-KIDS-ET-LEUR-QUÊTE-2-ou-la-preuve-que-le-chantage-nest-pas-une-bonne-idée/c1nni/558c2bad0cf298ff2bcaa2d5

QUATRE KIDS SI PRÈS DU BUT (partie 3) : http://www.lescenique.com/#!QUATRE-KIDS-SI-PRÈS-DU-BUT-3-ou-quand-les-circonstances-te-mettent-des-bâtons-de-drums-dans-les-roues/c1nni/5591c4b70cf20881703fad72

QUATRE KIDS AVEC PAS DE CHANTEUR (partie 4) : http://www.lescenique.com/#!QUATRE-KIDS-AVEC-PAS-DE-CHANTEUR-4-ou-quand-tas-peutêtre-pas-besoin-de-ce-dont-tas-besoin/c1nni/55940fd00cf2604da34758c8


QUATRE KIDS PASSENT DES AUDITIONS (partie 5) : http://www.lescenique.com/#!QUATRE-KIDS-PASSENT-DES-AUDITIONS-5-ou-la-preuve-que-les-juges-à-La-Voix-ont-envie-de-rire/c1nni/559950f70cf2585ebcde713a


Ne vous sentez pas obligé d'en faire votre lecture d'été, mais t'sé, si vous vous privez, vous allez vraiment manquer quelque chose. Nous pourrions vous faire une liste des célébrités qui ont déjà lu et apprécié, mais malheureusement, ce sont toutes des personnes trop modestes pour accepter une telle publicité.

Et pendant que vous y êtes, lisez toutes les autres chroniques sur LE SCÉNIQUE.
Vous allez y découvrir une multitudes d'artistes talentueux aussi fascinants les uns que les autres.

vendredi, mai 22, 2015

LA DISETTE QUI ATTEND NOS VIEUX DANS LEUR ÉCUELLE

Le Diamant de Robert Lepage, ce cadeau somptueux offert par le PQ et accordé par le PLQ, il va coûter combien?
30 millions $ ?
40 millions $ ?
Combien on lave d'aînés, à quelle fréquence, et pendant combien de temps, avec toute cette oseille?

Et puis, vous avez vu les reportages cette semaine sur la hausse constante (et inquiétante) du prix des aliments?
Avez-vous lu quelque part qu'on augmente les budgets alloués aux repas des aînés dans les CHSLD?
PANTOUTE!

Alors, il va rester quoi, bientôt, dans leurs assiettes?

Faudrait peut-être oublier les cadeaux aux amis et engranger pour la disette qui attend nos vieux dans leur écuelle...

mercredi, mai 20, 2015

J'AIME MA RADIO, BANDE D'HYPOCRITES!


En janvier 2015, tout le monde, partout partout, est devenu Charlie.

Au Québec, on l'a écrit, chanté, hurlé, raconté...
JE SUIS CHARLIE

Ça semblait tellement sincère:
Le Québec, lui aussi, pays de la liberté d'expression à la face du monde.
Ils portaient tous le T-Shirt, affichaient le poster, le dessinaient sur leur porte:
JE SUIS CHARLIE.

Mais ça, vous l'aurez deviné, pour certains, c'était à l'attention de la galerie.
«Tout le monde le fait, fais-le donc!»
Que ça paraissait donc bien de se montrer ouvert à toutes les différences, réceptif à toutes les opinions.

Ben vous autres, ma gang de Charlie hypocrites, pouvez-vous donc m'expliquer d'où ça sort, ces titres qu'on lit depuis quelques semaines?

«La CSN se mobilise contre les «radios poubelles» dans la Presse du 1er mai

«Marois demande un portrait des médias de Québec» dans le Journal de Québec du 20 mai

«Benoît Dutrizac boycotté ? » dans le Journal de Montréal du 20 mai

La grosse centrale syndicale, le parti qui veut «faire du Québec un pays» libre, l'autre parti qui clame «Nous, on est les bons!»

Mais chacun de son bord en position de sniper sur un toit pour lancer leurs flèches d'intimidation en direction des radios d'opinion!!!

Belle flopée de visages à deux faces!

Quand ils font tout croche, plutôt que de tenter de changer, de s'améiorer, ils font un gang-bang sur les médias qui pointent le doigt, qui allument la lumière.

«Qu'on les fasse taire» lancent des dictateurs dans ces pays qu'on dénonce publiquement, mais que nos élites perfides envient parce qu'il ont le courage de museler leurs détracteurs.

La CSN, le PQ, Le PLQ: bande de sournois, de sycophantes, d'escobars, de bigots!
Gang de tartufes, de papelards, de fourbes, de vipérins.

J'AIME MA RADIO.
Pour une raison toute simple:
Au Québec, ma radio me rappelle que mon pays libre, je l'ai déjà.

Et que je ne vous vois pas tenter hypocritement d'en fermer une seule, ma maudite meute de pharisaïques!!!





lundi, novembre 24, 2014

LE CITOYEN A BESOIN DE SAVOIR

Enfant tué par une voiture de la SQ roulant à vive allure :

Soit le DPCP a erré, soit il a sciemment choisi de protéger un policier.

Considérant les faits qui lui ont été présenté, son devoir était minimalement d'envoyer la cause en procès, plutôt que de s'ériger en juge et juré.

Il n'est pas trop tard.

Marc Bellemare soutient que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, à toute la latitude d'intervenir en utilisant son pouvoir discrétionnaire.

Non seulement faut-il un procès pour se pencher objectivement sur les faits.
La ministre doit demander au DPCP de se justifier publiquement, et d'expliquer pourquoi il a bâclé l'étude du dossier qui lui a été présenté.

Le citoyen a le droit de savoir.
Le citoyen a besoin de savoir.


Photographie : La Presse


samedi, novembre 08, 2014

LES COINCIDENCES ÇA N'EXISTE PAS

Vous êtes citoyens de Québec?
Oui?
Avez-vous remarqué?
Ce matin, il manque 5 millions dans vos poches!


Mais commençons par le commencement.
On apprend que Régis Labeaume participe à une campagne publique avec sa fille Corinne. Le maire de Québec témoigne dans une capsule vidéo aux côtés de sa fille de 15 ans qui a été, dit-il, «sauvée» par le CHU de Québec. Alors qu'elle avait trois ans, en 2002, Corinne a été victime d'une péritonite et d'une occlusion intestinale qui ont nécessité une opération d'urgence. «Ils ont sauvé ma fille, alors, pour le CHUL, pour le personnel du centre pédiatrique du CHUL, on le fait parce que ça vaut la peine.»

Dans un autre ordre d'idée (?!?!?) hier, la Ville de Québec annonçait qu'elle injectait 5 millions $ de l'argent des contribuables pour l'achat d'un cyclotron, à ce même CHU de Québec. Le cyclotron produit des marqueurs utiles à la recherche et à la détection de maladies, dont l'Alzheimer.

En politique, les apparences en disent souvent plus que les faits. C'est dans les apparences que le diable cache les détails.
Et ici, les apparences sont troublantes.
On a l'impression que le maire veut remercier le CHU avec mon argent et le vôtre.

Il manque d'ailleurs une donnée, dans le reportage: un cyclotron coûte 15 millions $. En plus des 5 millions $ de l'administration Labeaume, 3,5 millions $ proviennent de la Banque Nationale et 1,5 million $ du Groupe Dallaire, pour un total de 10 millions $.
Combien est-ce que monsieur Labeaume, très indépendant de fortune, a personnellement donné au projet, avant de venir piquer dans nos poches?

Et ne nous laissons pas berner par les écrans de fumée habituels du premier magistrat de la Ville:
Sur le prochain compte de taxes, il y aura des hausses.

Québec vieillit et les infrastructures vont continuer à se détériorer.
Et le maire va encore se plaindre qu'il faut gratter les fonds de tiroirs pour entretenir les rues et le sous-sol de la capitale. Il va encore se dire obligé de couper dans les services. Des services pour lesquels vous avez payé et surtout, pour lesquels vous paierez encore même si la qualité et la quantité en seront amoindries.
Vous avez compris :
On rit de vous. Vous paierez plus pour moins.

Les coïncidences, ça n'existe pas.
Une coïncidence, c'est le P'tit Jésus qui te tape sur l'épaule pour te dire que tu as manqué quelque chose.

5 millions pour le cyclotron.
Et comme par hasard, ce matin, il manque 5 millions dans vos poches.
T'sé...

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201411/07/01-4816859-la-ville-de-quebec-verse-5-millions-pour-de-lequipement-medical.php



jeudi, octobre 02, 2014

MAGNOTTA : JE NE VEUX RIEN SAVOIR

Procès Magnotta :

Je ne veux pas voir l'appartement de l'assassin.
Je ne veux pas voir l'état de la victime
Je ne veux pas voir la scie.
Je ne veux pas connaître la couleur de la valise.

Je ne veux pas connaitre les états d'âmes du petit ami.

Je veux juste savoir si le gars sera tenu criminellement responsable du meurtre, ou si on va l'envoyer se la couler douce dans un nid de coucous.

Faites-moi signe quand la décision sera rendue.

D'ici là, je ne veux rien savoir.


LA SOLUTION. AMEN.

« Bien sûr, j’ai été aussi embarrassé que vous de voir que c’est aussi facile que ça d’obtenir le permis donc on va essayer de voir s’ils peuvent resserrer les règles », dit le ministre Leitão.

La solution est pourtant simple:

Quand quelqu'un applique pour une une exemption de taxes en raison de la religion, qu'on exige d'eux la preuve qu'un miracle a été accompli, comme pour la canonisation d'un saint dans l'église catholique.

La solution. Amen.

http://www.journaldequebec.com/2014/10/01/le-ministre-leitao-embarrasse

CHAPEAU, MONTRÉAL

On parle beaucoup d'intimidation par les temps qui courent.

C'est même la Semaine contre l'intimidation et la violence.


Et à cet effet, on tient à Québec le Forum sur l'intimidation, auquel assiste nul autre que le Premier ministre Philippe Couillard.


Mais avouons-le : le geste le plus significatif pour lutter contre l'intimidation, celui qui va servir d'exemple, c'est la Ville de Montréal qui l'a posé ce matin à l'endroit des pompiers, de leur syndicat, et du président de leur syndicat!


CHAPEAU, MONTRÉAL!!!




http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/10/02/002-pompiers-montreal-hotel-ville-congediement.shtml

samedi, septembre 06, 2014

Quatre CF18 sur Québec, le 6 septembre 2014

Quatre CF18 sur Québec, le 6 septembre 2014




Les Snowbirds survolent Québec le 6 septembre 2014

























Les Snowbirds au mini spectacle aérien au dessus du fleuve Saint-Laurent à Québec, le 6 septembre 2014

C'EST INACCEPTABLE

Si les policiers de Québec avaient commis un crime (et absolument RIEN n'indique que c'est le cas), on verrait peut-être là une raison pour laquelle le Chef se cacherait d'ici à ce que les avocats lui permettent de commenter.

Si les policiers de Québec ont commis une erreur, il est injustifiable que le Chef, payé par les contribuables, se cache tel qu'il le fait.

C'EST INACCEPTABLE.
Photo: Radio-Canada


http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201409/04/01-4797338-cycliste-heurte-par-la-police-des-policiers-aux-dossiers-sans-tache.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4797687_article_POS6

Je ne me pose même pas de questions



Depuis hier, chroniqueurs, commentateurs et observateurs n'ont qu'une seule expression sur les lèvres:
Qui doit-on croire?
En d'autres mots, c'est la parole de l'un contre la parole de l'autre.

Comme si, dans une balance, les déclarations de Jacques Duchesneau et celles d'Antonio Accurso avaient le même poids.

C'est faux.

Si, d'un côté, j'ai le choix entre croire un ex-chef de la police de Montréal, candidat à la chefferie d’Interpol, président de l’ACSTA, directeur de l’Unité anticollusion, député à l'Assemblée nationale, et de l'autre, un entrepreneur qui est sous le coup de près de 1000 accusations de complot, fraude, usage de faux, abus de confiance par un fonctionnaire, fausses déclarations, fausses facturations, crédits illégaux et faux remboursements de taxe, je ne me pose même pas de questions.

Même la juge Charbonneau a exprimé des doutes.



http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/09/05/003-duchesneau-accurso-financement.shtml

samedi, juin 09, 2012

ALEXANDRE ET LA BOULANGÈRE - UNE FABLE

+ + +

* Hey, Anne la boulangère, comment ça se fait que le Sandrine repart avec son pain, et que vous n'en n'ayez pas à me donner ce matin?

-- Parce que je n'en n'ai plus les moyens, mon jeune Alexandre. Vois-tu, je suis seule à la boulangerie, et à la porte, il y avait Sandrine, qui voulait acheter son pain, et toi, avec neuf de tes amis qui voulez votre pain quotidien gratuitement. Je ne suis plus capable de cultiver mon blé et de faire tout ce pain en même temps. Je ne suis plus capable de moudre mon blé et de faire tout ce pain en même temps.

* Oui, mais c'est pas mon problème, ça. Moi, je veux mon pain.

-- Je ne suis plus capable d'aller chercher la farine à la remise, et de faire tout ce pain en même temps.

* Oui, mais c'est pas mon problème, ça. Moi, je veux mon pain.

-- Je ne suis plus capable d'aller chercher l'eau à la fontaine et de faire tout ce pain en même temps.

* Oui, mais c'est pas mon problème, ça. Moi, je veux mon pain. Sandrine a eu le sien.

-- Sandrine a eu le sien parce que je suis obligée de faire moins de pain, et elle a payée pour le sien.

* Elle est bien chanceuse, Sandrine, parce qu'elle travaille aux champs. Mais c'est pas mon problème, ça. Moi, je veux mon pain.

-- Je vais te proposer un marché, mon jeune Alexandre: si tu vas aux champs ce matin, et que tu récoltes mon blé avec Sandrine, je vais te donner ton pain.

* Tu sais bien que je ne peux pas, boulangère. Le champ est bien trop loin!

-- Qu'à cela ne tienne, mon jeune Alexandre: si tu vas au moulin ce matin, et que tu mouds mon blé, je vais te donner ton pain.

* Tu sais bien que je ne peux pas, boulangère. Le moulin est tout en haut de la côte. Je ne peux pas monter cette pente. J'arriverais en haut trop épuisé pour moudre ton blé.

-- Alors, mon jeune Alexandre, va à la fontaine, ici, à côté de ma boulangerie, et rapportes-moi l'eau pour faire du pain.

* Tu sais bien que je ne peux pas, boulangère. Cette eau est tellement froide qu'avec mes doigts gelés, je ne pourrai plus couper mon pain pour le manger.

-- Écoutes, mon jeune Alexandre, si tu refuses de mette la main à la pâte, tu n'auras pas de pain aujourd'hui.

* C'est ainsi que tu l'entends, Anne la boulangère? Alors, tu vois là-bas, Francis, le maçon, et André le charpentier, et Jacques, le laitier? Tu les vois venir vers ta boulangerie pour y acheter leur pain?
Eh bien, moi et mes neuf amis, nous allons nous asseoir sur la route, et leur bloquer le chemin, à eux et à tous les autres¸ qui voudront payer pour ton pain. Et nous allons bloquer l’accès à ton champ, et Sandrine ne pourra plus s’y rendre pour récolter ton blé. Et nous bloquerons l'accès à ton moulin, et à ta fontaine.
Et nous ferons cela jusqu’à ce que tu nous donnes ton pain!

Devant cette situation, Anne la boulangère céda, et donna un pain au jeune Alexandre, et à ses neuf amis.
Mais le lendemain, quand le jeune Alexandre et ses neufs amis se présentèrent pour leur pain gratuit, la boulangerie était fermée.

Sur la porte, on lisait cet avis:
Pendant que certains croient encore au miracle perpétuel de la multiplication des pains, d'autres comprennent que la boulangerie n'est plus capable de fournir à la demande et a besoin d'une réingénierie... Morale de l'histoire? Les miracles, ne les exigez pas, mettez plutôt la main à la pâte et contribuez-y!!!
- Anne, l'ex-boulangère
- - -


















;-D

mercredi, février 15, 2012

OYÉ! OYÉ! GENS DE QUÉBEC!

+++
OYÉ! OYÉ! GENS DE QUÉBEC!
Remarquez-vous le sol qui tremble?
Percevez-vous l'air qui frémit soudainement autour de vous?
Sentez-vous cette odeur de souffre et de feu bouillonnant?

OYÉ! OYÉ! GENS DE QUÉBEC!
Entendez vous ce vrombissement assourdissant qui couvre la Ville?
Est-ce un train qui déraille?
Est-ce un avion en difficulté?
Est-ce le tonnerre qui s'abat sur Québec?

PRESQUE!!!!

En fait, c'est le maire Labeaume qui pette sa coche.
Et qui cherche un coupable à ce fiasco.
Malheureusement, il n'y a pas de miroir à sa hauteur dans son bureau...
 
Site de l'amphithéâtre : le coût de la décontamination trop élevé

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/02/15/008-amphitheatre-site_cout-decontamination.shtml












;-D

mardi, février 14, 2012

HEY! TEACHERS! (Tell me I'm wrong, Joe!)

+ + +
It's funny. The only real opposition to the idea of offering intensive English courses for Quebec grade six students comes from the teachers themselves and their unions and associations, such as the Fédération autonome de l'enseignement (FAE) and the Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ).

Funny indeed.

While a large percentage of the population agrees with the project, including parents associations (La Fédération des comités de parents du Québec - FCPQ), unions and teachers' guilds claim their opposition.

Now, why would that be?

Laziness?
Nah! The majority of Quebec’s teachers are anything but lazy. They work hard, sometimes in very difficult conditions.

Why, then, besides blindly obeying their unions’ directives, would they decide to fight this new program?

Could it be because most teachers in Québec do not speak fluent English themselves?

Remember, since 1976, when a Parti québécois government was elected, speaking English in Quebec has been seen as unimportant, even a nuisance to our cultural environment.

Many of today’s teachers are part of that generation. Over the years, did they learn enough English to efficiently teach it?

In other words, how many 6th grade teachers throughout Quebec can handle English sufficiently to be able to teach it adequately?

And how many of them could teach their own specialty in English?

Now, with a good book in front of you, you can fake knowing history.
You can fake knowing 6th grade mathematics.
You can even fake knowing French grammar.
But in front of 20 bright students, you can neither fake speaking English nor can you fake teaching it.

For sure, the Charest government bears a huge responsibility in this upcoming mess. No one at the ministère de l’Éducation seems to have thought about the teachers’ ability to teach their subjects in English.

But the unions are no better, for they never gave us the real reason for their resistance to change.

Hey! Teachers! Go on, say it: «We don’t want to teach it because we can’t speak it!»

Come on, tell me I'm wrong, Joe!













;-D

samedi, décembre 03, 2011

Le sommet national des indignés de Québec - 3 décembre 2011

+ + +
Notre crainte, en arrivant sur place, c'était d'être incapable d'avoir une vue d'ensemble, vu que nous n'avions pas de lentille "grand angle".
Ouf!
Nous avons pris les photos à partir de la voiture, sans débarquer.
On ne voulait surtout pas les «INTIMIDER»!





























-- Une chance qu'ils ont l'arbre pour les protéger des intempéries












-- Devant le symbole des riches à craquer, le Château Frontenac. (Chauffé, éclairé, avec toilettes)

;-D

mardi, novembre 15, 2011

S’INDIGNER, ÇA COÛTE RIEN

+ + +
C’est décidé. Je m’indigne. Y a pas de raison de manquer une aussi belle occasion de réduire mes dépenses.

Je vais me trouver une cause. Des causes. Une multitude de causes.

Je vais me trouver du logement à prix très, très modique.

Je vais me procurer une tente et je vais la planter dans un parc public, en plein centre-ville, près de tous les services.  Avec des amis. Une  tente à gauche de la mienne. Et une autre tente à gauche de l’autre tente. À gauche, toutes. S’indigner, ça coûte rien.

(Une cause, si vous  me le demandez : Les vélos. C’est beau, un bycique.)

Je vais me brancher sur l’électricité du locataire actuel. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : Les banques. Elles font trop d’argent, et moi, pas assez.)

Je vais m’équiper de bonbonnes de propane et d’une cordée de bois de chauffage. Je vais faire comme en forêt, mais en plein centre-ville. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : L’environnement. C’est à la mode. Une valeur sure.)

Je vais courir les kodaks pour montrer que je fais pitié, et les gens vont venir me nourrir, comme un pigeon. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : Les frais de scolarités (même si je ne fréquente plus l’école depuis l’époque de René Lévesque.)

Je vais utiliser les toilettes publiques du stationnement public. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : L’argent. Y en a trop ailleurs, et pas assez dans mes poches.)

Je vais inviter une grande centrale syndicale à venir sur mon site pour y intimider les négativistes qui refusent de m’appuyer. S’indigner, ça coûte rien. Pas plus que le recrutement.

(Une autre cause, si vous me le demandez : dénoncer le gouvernement, pour tout et pour n’importe quoi. C’est toute de leur faute.)

Pour faire encore plus pitié, je vais accuser les méchantes radios-poubelles de tous mes maux, y compris inventer un incendie criminel et les en accuser. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : le transport en commun. Comme ça, j’use moins la BM de ma mère)

En bout de ligne, je vais me retrouver logé, nourri, éclairé et chauffé pour pas une cenne. S’indigner, ça coûte rien.

Quand les pompiers vont débarquer pour vérifier l’état des lieux, je vais les accuser de harcèlement. S’indigner, ça coûte rien.
Quand les policiers vont débarquer pour vérifier la sécurité des lieux, je vais les accuser de brutalité policière. S’indigner, ça coûte rien.

(Une autre cause, si vous me le demandez : le logement social. Mais dans mon cas, c’est plus un problème. J’ai toute gratos. Au nom de la démocratie.)

Quand les autorités vont me demander de rendre l’espace public que j’occupe aux citoyens,  je vais accuser le maire de tous mes problèmes et le traiter de tous les noms. S’indigner, ça coûte rien.

Et quand les médias vont me demander «quesse-tu revendiques?», je vais dénoncer l’écart grandissant entre pauvres et riches, au profit du 1% des gens les plus fortunés, l’aide financière publique récemment octroyée aux banques. Et je vais dénoncer l’augmentation du taux de chômage, l’appauvrissement relatif de la classe moyenne, et la baisse du prix des maisons. Et je vais dénoncer l’augmentation du taux de pauvreté, la hausse faramineuse du coût de l’assurance-santé, la croissance phénoménale de la dette publique. (Et je vais remercier au passage Éric Duhaime, l’ami de tous les Indignés, pour cette liste exhaustive que je n’aurais pas su élaborer moi-même).

Après tout, s’indigner, ça coûte rien.










;-D