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Rétro-information, veille et suivi-média en temps réel.

samedi, août 27, 2011

REFLET D'UN DÉFILÉ

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Festival international de musiques militaires de Québec

Québec 

27 août 2011





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jeudi, août 11, 2011

Groupe Services Pharmactifs - Ça redonne confiance

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Au Québec, la qualité est une valeur qui se perd. Certaines entreprises, heureusement pas toutes, voient le service à la clientèle comme un département déficitaire, et n'y assignent qu'un minimum de ressources.

Ce n'est pas le cas pour le Groupe Services Pharmactifs Inc.
http://www.groupegsp.com/

À chacune de mes questions, une réponse vive et empressée. 

Ça redonne confiance.

;-D

dimanche, août 07, 2011

Comment faire avaler le transport collectif aux citoyens

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COMMENT FAIRE AVALER LE TRANSPORT COLLECTIF AUX CITOYENS:

Neutralisez les ponts.
Paralisez les routes.
Bloquez les rues.
Obstruez toutes les artères.
Et embauchez des animaux de cirque pour élaborer la signalisation routière.

Succès assuré.



















;-D

jeudi, juillet 28, 2011

Méfiez-vous, qu'y disent...

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Alors qu'elle était appelée à commenter la culture du secret à la Ville de Québec et le refus quasi-systématique du maire Labeaume de faire preuve de transparence, la conseillère Anne Guérette nous offrait ce matin sur les ondes de CHOI RadioX l'analogie suivante:

 «C'est comme quand on confie notre argent à notre gestionnaire de portefeuille, ou à la personne qui s'occupe de nos REER, puis quand on lui demande de l'info, il ne veut pas nous la donner.»
 Vrai.

 Car souvenons-nous qu'autant le gouvernement que les spécialistes des questions économiques que l'Autorité des marchés financiers nous recommandent la même chose face à une telle situation:
«Méfiez-vous»!

 Comme on doit se méfier d'un conseiller qui refuse de nous donner les vrais chiffres, devons-nous nous méfier d'un maire et d'une administration qui refusent d'ouvrir leurs livres?









;-D

samedi, avril 30, 2011

Mon vote est un vote...

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Mon vote est un vote…

La campagne électorale fédérale du printemps 2011 tire à sa fin. Une bien étrange campagne, qui nous a apporté son lot de surprises. Et c’est pas fini.

Tout le monde semble avoir une opinion, des chroniqueurs spécialisés aux éditorialistes, en passant par les chefs de partis eux-même. Sans oublier les nouveaux venus dans la campagne: vous, moi, lui et elle… les simples citoyens qui sont intervenus dans la campagne via les média sociaux, et qui l’ont manifestement influencée.

Deux excellentes réflexions ont été publiées sur le site LES ANALYSTES par mon ami Ian Sénéchal:

Les bêtes de cirque


http://lesanalystes.wordpress.com/2011/04/29/les-betes-de-cirque/

Et

Y’en a marre

http://lesanalystes.wordpress.com/2011/04/30/yen-a-marre/

Si ce n’est fait, allez en prendre connaissance.

Il faut aller voter, c’est évident. Vous allez voter, c’est tout aussi évident. Pour qui? Espérons que vous le saurez quand vous serez dans l’isoloir.

Pourquoi…? Oups!

Bonne question, pour plusieurs d’entre-nous.
Il est tout aussi important de voter pour les bonnes raisons qu’il ne l’est de voter tout simplement.

J’entends pleins d’arguments (?!?) , allant de «Je veux punir Verner» à «Je n’aime pas la face de Michael Ignatieff», en passant par «Le Bloc a fait son temp» et le très populaire «J’aime le sourire de Jack». Soupirs! Ça, ce sont les raisons d’électeurs qui se sont laissés influencer par les médias.

Sans blague, vous êtes bien mieux que celà.

Allons-nous faire un virage à 180 degrés au Canada pour ce genre de prétextes? C’est gênant!

Alors éclairez-moi. Rassurez-moi.

Mieux : Rassurez-vous!

Dites-moi pourquoi vous allez voter (pour Stephen ou pour Jack, pour Gilles ou pour Michael, ça importe peu) sans besoin de me préciser pour qui.

Dites-moi pourquoi votre candidat, chez-vous, est le meilleur.

Donnez-moi vos vraies raisons, après mure réflexion. (Réflexion, mot clé de cet exposé).

Les vôtres, celles qui vont guider votre main sur ce petit bout de papier si important juste avant que vous ne le glissiez dans l’urne. En ce lieu qu’on appelle «l’isoloir». Parce que vous y serez seul. Sans le chroniqueur du quotidien. Sans le commentateur de la télé. Sans la grande gueule de la radio. Sans firme de sondage qui vous impose sa science infuse. Sans votre chum qui connait tout et qui vous dit quoi faire.

Dites-moi, de façon concise, avec une économie de mots, pourquoi vous allez voter pour tel ou untel. Pas pour qui, pourquoi!

Et si votre vote est radicalement différent de celui du dernier scrutin, qu’est-ce qui justifie ce changement?

Allez, on jase, là…

Je ne veux pas savoir vers qui ira votre vote, ça c’est personnel.

J’aimerais savoir pour quoi? Et pourquoi

http://lesanalystes.wordpress.com/2011/04/30/mon-vote-est-un-vote/#more-4607



















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mercredi, avril 20, 2011

Le Petit Dictionnaire de la Ville de Québec : IDIOT

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LE PETIT DICTIONNAIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC


Définition du mot          

Idiot, adjectif

Sens 1 Une personne sans intelligence

Sens 2 Chacun des trois membres de l'opposition d'une ville qui font leur travail consciencieusement en posant des questions légitimes

Sens 3 Des candidats d'une campagne électorale qui refusent de donner un chèque en blanc à un maire qui fait des demandes exagérées sous prétexte d'être un visionnaire

Sens 4 Le représentant d'un média qui ose poser une question non-complaisante

Sens 5 Le citoyen de la ville de Québec qui remet en question les choix économiques de son maire


















;-D

samedi, mars 19, 2011

J'arrive d'assister à la consultation du maire Labeaume à Ste-Foy (Un tramway, avec ça?)

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Ce que j'en retiens (c'est bien personnel):
Vous n'apprendrez rien de nouveau si vous avez encore en mémoire les chiffres du point de presse conjoint avec PKP.

Un avalanche de chiffres qui ne peuvent être contestés que par un spécialiste de chiffres.
Donc peu ou pas d'opposition.

Il n'y aura pas de dépassements de coût parce que...
Monsieur Labeaume n'en veut pas.
Ne l'imagine pas.
N'en n'aura pas.
Ne veut même pas inclure cette hypothèse dans ses calculs.
Les dépassements de coûts, ça arrive à Montréal, pas à Québec.

Pour tout le reste, les autres questions, c'est très scientifique :«Faites-moi confiance» répond le maire.

Ah oui, sur ce beau sundae qu'on nous a présenté, François Picard a ajouté une cerise. J'ai noté ses propos exacts:
«Éventuellement, il y aura la ligne de tramway qui arrivera sur le site de l'amphithéâtre.»
Donc, non seulement le tramway dont Labeaume ne voulait pas parcourera les axes nord-sud et est-ouest, mais en plus, lors de son passage sur la 1ère avenue vers la 41ième rue, il va faire un croche par la 18ième pour revenir par Soumande, probablement.
C'est pas beau, ça?

Finalement, précision du maire: les élus et les  anciens élus (?) de la Ville n'ont pas droit de parole dans le cadre de ces consultations.
(Un genre de semi-démocratie, quoi?)










;-D

vendredi, mars 18, 2011

Avez-vous 5 minutes, docteur?

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En cette semaine de budget, alors qu’on tente de nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, un proche a eu des problèmes de santé.

Vendredi soir dernier, bien que dans la jeune trentaine, on a constaté que sa pression artérielle était anormalement haute. Il lui a fallu se rendre passer de longues heures à l’urgence pour avoir ce diagnostique. Près de 12 heures, pour être précis.

Aujourd’hui, on ne prescrit plus, à l’urgence, on recommande. On lui a donc recommandé de rencontrer le plus rapidement possible son médecin de famille afin de se faire prescrire une médication adéquate. Au matin, il a appelé pour un rendez-vous: «fin juillet», lui a-t-on dit. Il n’avait donc, littéralement, qu’à prendre son mal en patience.

La semaine passe. Mercredi matin, il s’est blessé au poignet alors qu’il était au travail. Les règles sont strictes, dans l’entreprise privée: vas voir un médecin, demandes-lui de compléter ce formulaire à l’attention de la CSST et de nous remettre une en même temps note afin qu’on t’assigne aux travaux légers.

Il a donc quitté son travail pour se rendre à sa clinique familiale, qui reçoit aussi des patients sans rendez-vous. 10 heures du matin, bondée! On lui dit de ne pas attendre inutilement, de revenir vers la fin de l’après-midi. Ce qu’il fait. 16 heures 30 : la clinique est encore plus bondée. Elle déborde, même.

On lui recommande de se rendre dans une urgence, qu’il aurait plus de chance d’y faire examiner son poignet rouge d’enflure. Il entre à l’hôpital le plus près à 18 heures. Il passe par l’inévitable triage, et il attend. Et il attend. Lentement, un à un,  d’autres patients dont les besoins sont manifestement plus urgents que le sien défilent vers les salles privées.

21 heures… 23 heures 50…2 heures 25… Finalement, à 4 heures 45, on l’appelle… Pour lui dire qu’il  ne pourra pas voir de médecin, trop débordés qu’ils étaient en cette nuit somme toute normale à l’urgence : trop de patients pour trop peu de personnel. C’est pas leur faute.

On lui recommande (on recommande beaucoup, dans notre système) d’aller se présenter à sa clinique familiale, celle d’où il arrivait la veille.

Il s’y présente à 8 heures, attendant avec déjà d’autres patients l’ouverture prévue pour 9 heures. Il s’inscrit, et il attend.  Vers 11 heures 30, il rencontre l’infirmière en charge du triage. La raison de sa visite? Son poignet toujours aussi foulé, et cette tension artérielle pour laquelle il doit rapidement consulter un médecin.

Oups! Au sans rendez-vous, quand on est débordé, les docteurs ne peuvent allouer que cinq minutes par client. Pas une minute de plus. Impossible donc de consulter pour deux malaises physiques, aussi incommodants ou sérieux soient-ils.

Il doit donc choisir: soit il voit le médecin pour sa tension, et il aura alors vraisemblablement une ordonnance et les recommandations (encore) d’usage,  soit il ne le voit que pour son poignet, pour se fait prescrire un onguent et une orthèse, pour lui demander de compléter le formulaire pour la CSST, et pour qu’il puisse retourner travailler le lendemain. En espérant que sa tension surélevée ne lui fasse pas exploser les artères d’ici juillet. Le poignet ou les artères? L’auto ou la bicyclette? L’œuf ou l’argent?

Il choisit le poignet, se disant qu’il valait mieux travailler, que si ses artères le lâchent, il aura au moins quelques sous pour payer ses pilules.

Cinq  minutes. En bout de ligne, c’est tout ce qui vous est alloué pour prendre soin de votre santé, après qu’on vous ait saigné de votre dernier sou noir. Mais on est gentils, on vous laisse le choix. Aujourd’hui, au menu, le spécial cinq minutes du chef, c’était les articulations ou les artères.

Ce système se dégrade de jours en jours. Et c’est pas un budget insipide dont tous les fils dépassent qui va y changer quelque chose. Pas tant qu’on sera géré ainsi par une bande d’inconscients!











;-D

mercredi, mars 02, 2011

Amphithéâtre de Québec - « Hi, I’m a groupie »

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« Hi, I’m a groupie ». C’est ainsi qu’un beau brin de fille s’était présenté à notre porte quand je faisais de la musique avec un groupe de New York.

Nous nous sommes poliments désistés, et lui avons fermé la porte au nez. Jamais plus entendu parler. C’est bien d’avoir des fans, mais pas simplement parce qu’on a l’expression «Rock Musician» écrit dans le dos. On veut être reconnus pour ce qu’on fait, que notre musique soit jugée sur sa qualité. On s’attend à ce que le public fasse preuve de sens critique. Et tant pis si on passe à côté de quelques heures de bon temps avec la dame.
(That’s a true story, Kate)

Je repensais à cette histoire, ce matin, en écoutant et en lisant le concert d’éloges et de compliments à l’endroit des messieurs Labeaume et Péladeau. Éloges pleinement méritées, à n’en pas douter.

Mais je me demandais : Où est passé notre sens critique?
Je fais mon gros possible, je cherche, mais je ne trouve pas.
Si vous entendez un animateur, un observateur ou un chroniqueur, ce matin, qui a encore un petit brin de ce sens critique, pourriez-vous me le faire savoir?
Si vous lisez une  interrogation, une toute petite remise en question concernant le gros lot qu’on vient de gagner collectivement, pourriez-vous me les montrer?
On dirait qu’on a tous foutu le gros bon sens dehors pour laisser la chaise libre à MM Labeaume et PKP.

Et pour agrémenter le tout («tous ensemble pour les haïr» disent les meneuses de claque), en filigrane, on a l’impression d’assister à des téléthons pour acheter du goudron et des plumes en vue du lynchage public des élus qui émettent des réserves. Mais ça, c’est une autre histoire.

Pas une critique, pas une question. Y en n’aura pas de dépassements de coûts. Y en aura pas de projets déficitaires.
Cibole, le maire Labeaume a révélé en pleine radio ce matin que Gary Bettman l’a appelé (pas le contraire, l’appel venait de Bettman) pour lui rappeler qu’aucune promesse n’avait été faite à la Ville de Québec.
Ça sonne pas une cloche, ça?
Les gens qui se sont manifestés dans le cadre de cette grande marche écarlate pour que les gouvernements cessent de prendre notre petit change dans nos poches? Ils sont où?

Et les animateurs critiques, toutes stations confondues, ils critiquent quoi, ce matin, à part le silence du fédéral?

Nos savants analystes? Nos éditorialistes, qui sont tellement éclairés qu’ils nous indiquent quoi penser. Où sont-ils tous, ce matin? C’est à croire que les points d’interrogation ont soudainement disparus de leurs claviers!

Taboire, quand c’est trop beau pour être vrai, ça ce peux-tu que ce soit trop beau pour être vrai?
N’y aurait-il pas une ou deux questions à poser, ne serait-ce qu’au nom du «droit sacré du public à l’information», comme on nous le répète si souvent?

Où apparaissent les possibilités de dépassement de coûts, dans le plan présenté?

Qui va payer 150.00 $ pour aller voir Madona en janvier quand elle aura été annoncée gratos au prochain festival d’été?

Pour un contrat comme vient de le signer la ville, est-on allé en appel d’offres?

On parle d’engagements de 25 ans. L’inflation, dans tout ça?

Et la syndicalisation mur à mur pour tout ce qui touche le municipal, hein?

C’est pas parce que monsieur Péladeau vient de gagner une bataille qu’il pourra leur fermer la porte. Au Québec, il y a des lois qui appuient les centrales syndicales qui veulent s’imposer. Ça va coûter combien de plus? Et s’ils font la grève, on retourne Céline sur les Plaines? En plein mois de mars?

Juste pour la forme, quelques questions, est-ce trop demandé?

Le Bon Dieu sans confession, avec ça?

PS.: Bonne nouvelle – On m’informe que sur RadioPirate, ce matin, on a posé de bonnes questions. Si vous trouvez l’audio, je vais le publier ici.










;-D

dimanche, février 13, 2011

Je suis mon cri (ici et ailleurs)

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Je suis mon cri (ici et ailleurs)

Tu es né libre, m'a-t-on dit
Tu seras grand, m'a-t-on dit
Mais ce qu’on ne m'a pas dit
C'est que m'exprimer me serait interdit

On tente de me faire taire
Je ne peux plus commenter mes propres commentaires
Comme si tout ce que je dis, ce que j'écris, était pamphlétaire
Leurs vœux seraient-ils que je me terre?

Qu'ils soient rouges, qu'ils soient bleus,
Ils sont tellement sourcilleux
Qu'on me qualifie de «râleux».
On targue mes propos de frauduleux.

Ils se qualifient de grands démocrates
Alors que leurs gestes sont autocrates.
Ils me voudraient soumis comme un bureaucrate
Pendant qu'ils gèrent en rois ploutocrates

Ma voix, c'est ma liberté de dire
Ma plume, ma liberté d'écrire
Je veux le droit de tout contredire
Sans qu'on y voit partout du délire

Je veux ma société libre
Avec ma pensée en équilibre
Je veux que chacune de mes fibres
Puisse se regarder et dire : je vibre!

Je le veux pour mes parents
Je le veux pour mes enfants
Qu'ils puissent aller de l'avant
Qu'ils puissent se sentir forts et puissants

Vous devant moi, adversaires qui m'écoutez
Parlez, écrivez, laissez votre pensée éclater
Mais surtout, laissez-moi m'exprimer
Au nom de notre commune liberté

Cessons de gaspiller nos forces
Dans ce coûteux divorce

Cessons ces batailles puériles
Qui n'aboutissent qu'à des conclusions stériles

Cessons de faire la sourde oreille
Gardons notre esprit en éveil

Ma volonté, c'est mon cri
Mon intelligence, c'est mon cri
Ma liberté, la mienne, la vraie, c'est mon cri
Car en toute fin, je suis mon cri!













;-D

samedi, janvier 22, 2011

Rapport Bastarache : Jos Public n’est pas joyeux

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Jos Public n’est pas joyeux

J’ai croisé Jos Public, cette semaine, au café du coin.

Vous connaissez Jos: Un homme tranquille, réservé, peu bavard, mais très attentif à ce qui l’entoure. Quand il s’exprime, il parle comme vous et moi, et on dirait le gros bon sens incarné.

Il avait devant lui le quotidien du jour, celui qui rapportait les réactions au rapport du commissaire Bastarache. Et il n’avait pas l’air joyeux, notre Jos.

«Je comprends que le rapport soit discutable» lui dis-je, «mais avoues que pour toi, Jos Public, ce fut l’occasion de comprendre comment ça se passe, la nomination des juges. Et en démocratie, c’est important, non?»

    «Ouain», répondit-il, «mais ça m’a surtout permis de comprendre que mon cynisme envers la classe politique et ce qui l’entoure est bien justifié. Je me doutais qu’il y avait de l’entourloupette, mais à ce point!

    En écoutant la commission et en entendant monsieur Bastarache présenter son rapport, j’ai eu la confirmation que des avocats donnent à la caisse et s’attendent à un retour d’ascenceur, comme une nomination à la magistrature. Ça a été dit et accepté en preuve.

    J’ai eu la confirmation que des administrateurs donnent à la caisse et s’attendent à un retour d’ascenceur, comme une nomination à la tête d’une société d’état. Ça a été dit et accepté en preuve.

    Moi, Jos Public, j’en conclus donc que lorsqu’un entrepreneur, le propriétaire d’une entreprise de construction ou de tout autre compagnie offrant des services, donne personnellement à la caisse d’un parti, il s’attend à un retour d’ascenseur, pour lui ou pour sa compagnie. Non? Même monsieur Fava a admis qu’il proposait des candidatures, mais que les juges, ça ne l’intéressait pas. On est donc en droit de penser à d’autres sortes d’entrepreneurs, des hommes d’affaires. Si tel est le cas, si ces gens donnent au parti et reçoivent du gouvernement en retour, on appelle ça de la corruption, et ça nécessite une enquête publique. Mais on n’écoute pas Jos Public quand il demande ça.

    On a même appris qu’au bureau de monsieur Charest, il y a cette dame, très gentille, j’en suis certain, qui est payée par l’Assemblée nationale pour travailler auprès de notre Premier ministre, mais dont une des fonctions est de recevoir les recommandations des argentiers du parti. Recommandations qu’elle note, et qu’elle refile à son patron lorsque vient le temps d’une nomination. La banque de candidats, elle a une couleur, au bureau du Premier ministre : rouge ici, bleue là. C’est normal, et c’est acceptable, selon monsieur Charest. Et selon monsieur le commissaire.

    Des politiciens qui s’accusent, des avocats qui se contredisent l’un l’autre sous serment, des témoins qui pensent plus à leur avancement professionnel qu’à la vérité : c’est ça que je retiens de la commission Bastarache. Je réalise que mon cynisme est justifié. On me l’a démontré dans une téléréalité morbide, jusqu’au pathétique rapport final, qui me rappelle tristement qu’il n’y a aucune volonté de changement, que le politicien, il se balance de Jos Public.

    Oh oui, on va s’en rappeler, de la commission Bastarache. On se rappellera que cet été là, les politiciens et leurs lèche-fond-de-culottes sont venus devant les caméras pour nous dire qu’ils se foutent de Jos Public, de ce qu’il pense, de ce qu’il veut, et de ce dont il a besoin.

    Ils s’en foutent, parce que quand viendront les élections, ils vont nous rappeler qu’ils nous ont donné un bel amphithéâtre, et ils vont nous en promettre d’autres, dans toutes les villes, et dans tous les villages. Et on va les croire. Et on va voter pour eux. Encore. Ou pour l’autre.

    Ils sont tous pareils.»


Puis Jos Public s’est à nouveau replié dans son silence.

Non, Jos Public n’est pas joyeux, par les temps qui courent. Mais méfiez-vous, il n’est pas résigné pour autant. Un matin, Jos Public va se lever, et il va parler… Fort! Assez fort pour que ceux qui se sont fait élire sous de fausses promesses l’entendent. Et le craignent tellement qu’ils n’auront d’autre choix que de l’écouter.


http://lesanalystes.wordpress.com/2011/01/21/jos-public-n%E2%80%99est-pas-joyeux/












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vendredi, janvier 14, 2011

À choisir, je préfère Voltaire : c’est notre liberté d’expression qu’on tue petit à petit

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Voici la petite histoire d’un gros épais, un bon « redneck »,  un soir, dans un bar, qui regarde Musique Plus à la télé, et qui commente à haute voix. Un bon Elvis Gratton comme on en rencontre parfois. Et il dit :

    « Non, mais, regardez-moi ces bozos…
    Eux-autres, ils l’ont, l’affaire!
    Y jouent de la guitare sur Musique Plus!
    C’est pas travailler, ça. Eux-autres, ils l’ont, l’affaire.
    Gagner de l’argent à ne rien faire, et avoir les filles, en plus.
    Non, ces gars-là, c’est pas des caves.
    Au pire, une petite ampoule sur le petit doigt.
    Au pire, une petite ampoule sur le pouce.

    Moi, j’installe des fours micro-ondes.
    Dans des cuisines sur mesure
    Je transporte des réfrigérateurs
    Je livre des télé-couleurs

    (Non,  mais avez-vous vu ce gars-la ?
    Une moumoune, avec sa boucle d’oreille et son maquillage.
    Pis c’est ses vrais cheveux, en plus!
    Cette moumoune a son propre jet.
   
Cette moumoune est millionnaire.)

    J’aurais du apprendre à jouer de la guitare
    J’aurais du apprendre à jouer de la batterie.
    Regardes cette fille : elle se les montre en plein dans la caméra.
    On pourrait quasiment les toucher.
    Et lui, il fait quoi?
    Il frappe sur ses bongos comme un chimpanzé.

    Mais regardez-moi ça :
    C’est pas travailler, ça.  Lui, il l’a, l’affaire!
    Tu joues de la guitare sur Musique Plus!
    De l’argent à ne rien faire, et les filles gratis
    De l’argent à ne rien faire, et des filles gratis »


Ça vous choque? Non? Ah bon. Pourtant, ça a choqué une dame. Dans les maritimes. Voyez-vous, le texte qui précède est la traduction libre de la pièce « Money for Nothing » du groupe britannique Dire Straits, une chanson écrite il y a 25 ans.

Vingt-cinq ans plus tard, la dame s’est soudainement dite offusquée du paragraphe où l’épais traite l’artiste d’efféminé :

    (See the little faggot with the earring and the makeup
    Yeah buddy that’s his own hair
    That little faggot got his own jet airplane
    That little faggot he’s a millionaire)


Elle a porté plainte au Conseil canadien des normes de la radiotélévision. Qui lui a donné raison. Il a jugé cette chanson inadéquate pour les ondes canadiennes. Sur cette seule et unique plainte de cette seule et unique madame. On a mis la chanson à l’index. Il est désormais interdit d’en faire jouer la version intégrale, parce que la madame croit que le mot «faggot» (efféminé) insulte les homosexuels. Qui eux, ne se sont jamais plaint.

Avec de tels règlements, c’est notre liberté d’expression qu’on tue petit à petit. Si on se fie à la logique de ce jugement, il faut définitivement retirer Elvis Gratton de la télé, des cinémas et des clubs vidéo. Exagéré comme conclusion? Non, vous le savez bien.

À la lumière de cette décision, allez vider votre discothèque, allez vider votre vidéothèque.

Oh mais avant, prenez une petite minute, et relisez Voltaire :

    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

À choisir entre Voltaire et le CCNR, je préfère Voltaire. Et vous?


;-D

samedi, janvier 08, 2011

La grosse autruche -- la gauche a la tête dans le sable

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Imaginons que Provigo boycotte l'ouverture d'une chaine concurente parce que ses prix et son service sont concurrentiels...

Imaginons que le parti au pouvoir refuse l'arrivée d'un nouveau parti d'opposition sous prétexte que ce dernier accepte d'écouter la population.

Imaginons que Hummer demande une injonction contre un nouveau frabricant de VUS parce que ses produits sont plus économiques et plus rationnels écologiquement parlant.

Imaginons que le club de hockey Canadien refuse d'affronter une autre équipe ce soir parce que cette dernière fait preuve de plus de cohésion?

Inimaginable, dites-vous?

Pourtant, au Québec la gauche met tout en oeuvre pour ne pas être confrontée par la droite.

Une grosse autruche avec une toute petite tête dans un grand trou dans le sable. Et avec les budgets des syndicats, ils fournissent les pelles.









;-D

mardi, novembre 23, 2010

Cher Père Noël, mon politicien préféré est Jean Charest

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Trouvé sur le Web, et malheureusement anonyme:

Cher Père Noël, je serai bref.
L'année dernière tu m'as pris mon chanteur préféré Michael Jackson, mon acteur préféré Patrick Swayze et mon actrice préférée Farrah Fawcett. Tout récemment, tu m'as pris mon entraineur préféré, Pat Burns...
Je voulais juste te dire que mon politicien préféré est Jean Charest et que j'ai été très sage cette année.











;-D

samedi, novembre 20, 2010

La semaine politique en quelques titres : «Le téléthon de la paralysie libérale»

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Vous l'avez tous entendu, hein?

JEAN CHAREST EST UNE VICTIME! "Il s'est dit blessé par des attaques incessantes et injustifiées, se positionnant en victime de ses adversaires adéquistes et péquistes"

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201011/14/01-4342594-jean-charest-se-dit-victime-de-denigrement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS3


"Quand on est dans le trou, la première chose à faire, c'est d'arrêter de
creuser, non pas de creuser moins vite." - Adrien Pouliot est membre du
C.A. de l'IEDM
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201011/12/01-4342236-depenses-ne-creusons-plus-le-trou.php


Jean Charest a tenté une approche plus directe avec Gérard Deltell. Il lui a laissé ce message sur sa boîte vocale:

PARLE PLUS BAS


http://www.youtube.com/watch?v=N6iXbzybCtM


Journal de Québec Politique - Une pétition pour la démission de Jean Charest
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1123/index.html#conditions


LAVAL : Le maire Vaillancourt aurait offert 10 000 $ comptant à Serge Ménard
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/11/15/007-vaillancourt-menard-argent.shtml


Le blogue de Michel Hébert : Jean Charest, 1998-2011


La carrière politique de Jean Charest finira en 2011. Je ne peux pas vous dire d’où je tiens cette certitude. Ce serait trop long à expliquer. Mais je suis presque totalement convaincu, oui, ça achève…

http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/jean-charest-1998-2011/


Question hypothétique: Si un homme trouve normal d'offrir de l'argent comptant en espérant un retour d'ascenceur, comment réagit-il quand on lui offre de l'argent?



La mise-en-demeure est à la mode, par les temps qui courrent.
Mise-en-Demeure-R-Us fait des affaires d'or!


Le blogue de Michel Hébert : Seul au monde

La FTQ s’étant rangée à l’opinion généralisée au Québec, le gouvernement libéral de Jean Charest n’a plus personne pour soutenir sa position et dire avec lui non à une enquête publique sur le crime organisé dans l’industrie de la construction.

http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/seul-au-monde/


Rappel: Des origines de l'expression «famille libérale» dans le récent discours politique

«Quand on ne veut pas faire partie de la «famille» libérale, on vit avec les conséquences.»
-- Marcel Leblanc devant la commission Bastarache, 16 eptembre 2010


YGRECK : Seul-au-monde

http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d8341c5dd653ef0134892cd3bd970c-popup


"Dans le lourd climat de suspicion qui règne au Québec, ce n'est peut-être pas de François Legault dont nous avons besoin, mais d'Alain Gravel !" - Pierre Duhamel. Trop bon!

L’inévitable commission d’enquête | Pierre Duhamel

http://pierreduhamel.ca/2010/11/18/linevitable-commission-denquete/


Quel grand tribun, ce Sam Hamad. Ce matin, en réponse à une question de Sylvie Roy, de l'ADQ, concernant les révélations sur Duchesneau:

«Monsieur le Président, je pense qu'Éric Caire a raison, si on cherche des amateurs, ils sont la-bas, devant nous. Je pense que le maire Labeaume a raison, si on cherche des grands tal...ents, ils sont la-bas, devant nous.»

Édifiant, hein?


Y a-t-il un menteur dans la salle?

http://mediamanager.oc3.generationflash.com/client_utils/_resize_picture_portal.php?member=cp&w=800&h=800&img=051_8596_205983.jpg&rand=8


Z'êtes bien assis? Z'avez tous une poignée dans le dos? Moi, j'arrête ici, sinon, je vais dire des grossièretées. Lisez plutôt:

Le contenu de l'enveloppe explique « comment faire du porte-à-porte », un document de 13 page que le maire de Laval Gilles Vaillancourt dit avoir offert dans une enveloppe blanche à Vincent Auclair et à chacun des candidats qui venaient dans son bureau...

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/11/20101118-172347.html


Les Québécois croient la province corrompue

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/11/20/001-sondage-vaillancourt-corruption.shtm



Vaincre l'Hydre de Lerne

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201011/19/01-4344567-vaincre-lhydre-de-lerne.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B22_chroniqueurs_255095_section_POS1


Non mais, quel bon titre...

Le téléthon de la paralysie libérale...


http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201011/19/01-4344609-le-telethon-de-la-paralysie-liberale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B22_chroniqueurs_255095_section_POS2


THE MONTREAL GAZETTE : Time to bite the bullet, Premier Charest

The Gazette November 20, 2010

It was another big week for scandal -or at least the perception of scandal -in Quebec. The firestorm of demand for a full inquiry into construction contracts, party fundraising, and municipal corruption blazed hotter than ever, sucking in oxygen from a drum roll of accusations and insinuations.
 
http://www.montrealgazette.com/opinion/editorials/Time+bite+bullet+Premier+Charest/3859386/story.html

dimanche, novembre 07, 2010

Merci Michel, merci Réjean, merci Claudette, merci pour l'Alliance sociale

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Il faut remercier publiquement l'Alliance sociale...
Après tout, si, suite au colloque, les médias avaient décidé de regarder ailleurs, du côté de Legault, par exemple, le RLQ aurait facilement pu sombrer dans l'oubli et l'ignorance, tel un feu de paille de quelques heures à peine.

Grâce à la mise sur pied de l'Alliance sociale, qui a entre autre pour but d'attaquer le RLQ et ses fondateurs (souvenons-nous que dans le cadre de récentes rencontres avec ses membres, Michel Arseneault identifie à répétition Éric Duhaime comme l'enemi à abattre), le RLQ revient quasi quotidiennement dans l'actualié.

Merci Réjean.
Merci Michel
Merci Claudette

Les Duhaime, Marcotte et Sénéchal ont mis le RLQ au monde.
Vous êtes l'incubateur qui lui permettra de survivre et de se faire entendre encore longtemps.


Le Réseau Liberté-Québec dénonce l'utilisation «indécente» de cotisations syndicales

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201011/06/01-4340136-le-reseau-liberte-quebec-denonce-lutilisation-indecente-de-cotisations-syndicales.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_actualites_747_section_POS1








;-D

samedi, octobre 16, 2010

Crise d'octobre : J'ai vraiment honte d'être québécois

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Me permettez-vous d'être en beau maudit???
Parce que je suis vraiment en rogne...
Quand j'ai lu le titre, et les mots «crise d'octobre», «monument» et «mémoire des prisonniers», j'ai vraiment cru qu'on rendait finalement hommage à Pierre Laporte et à James Richard Cross...
Mais non... C'est aux autres qu'on a rendu hommage. Même un ex-premier ministre y va de son oraison!
Je n'ai  pas de mots pour décrire ce que je ressens. 
C'est un mélange de honte, de hargne et de colère.

Oui, j'ai honte d'être québécois, aujourd'hui.


Publié le 16 octobre 2010

Crise d'Octobre : un monument à la mémoire des prisonniers

Valérie Simard
La Presse

Michel Chartrand, Andrée Ferretti, Nick Auf der Maur, René Bataille, Daniel Waterlot. Les noms des quelque 500 Québécois incarcérés lors de la crise d'Octobre 1970 figurent maintenant sur un monument érigé devant la maison Ludger-Duvernay qui abrite les bureaux de la Société Saint-Jean-Baptiste, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.
...
Évoquant l'échec du Canada à réintégrer le Conseil de sécurité de l'ONU, Bernard Landry a ajouté que si les événements d'octobre 70 avaient été médiatisés ailleurs dans le monde, le Canada n'aurait jamais eu droit à un siège au Conseil de sécurité. Il a ensuite poursuivi en insistant sur «l'urgence» de faire l'indépendance du Québec.
...
Le député du Bloc québécois et ancien ministre de la Justice du Québec, Serge Ménard, a lui aussi évoqué le devoir de mémoire tout en précisant que rien de peut justifier les crimes commis par le Front de libération du Québec à l'endroit de James Cross et de Pierre Laporte. «Tous ceux qui ont été arrêtés n'étaient pas des membres du FLQ, a-t-il rappelé. C'était tous des innocents. Arrêtés la nuit, sans mandat, incommunicado (sans possible de communiquer). C'est une injustice grave commise à l'endroit d'innocents dont nous nous souvenons ici.»
...
Serge Ménard a souligné l'importance qu'une telle situation ne se répète pas, dans des circonstances différentes. «Quand je vois l'indifférence que suscitent les lois antiterroristes actuelles, je suis inquiet.» Le cinéaste Alain Chartrand, fils du syndicaliste Michel Chartrand, a lui aussi appelé à la vigilance. «La liberté demeure fragile, comme on l'a vu au sommet du G20.»

http://tinyurl.com/2355npa

PS.: Bernad Landry en a rajouté sur le site de CANOE:
«Les jeunes générations ne peuvent pas s’imaginer la tension qu’il existait. La présence militaire a provoqué la panique et la consternation partout au Québec. C’est important de se le remémorer», croit l’ancien premier ministre du Québec. M. Landry a tenu à mentionner que «l’histoire ne doit pas servir à cultiver le ressentiment, mais à réfléchir sur l’avenir»

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2010/10/20101016-192357.html



















;-D

jeudi, octobre 14, 2010

Le rapport de la commission Bastarache v 1.0

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Le rapport de la commission Bastarache consistera essentiellement en ceci:

«Le processus de nomination des juges est parfait. Mais le  politique ne devrait pas s'impliquer dans les nominations. Je recommande de ne plus le faire.»

Le gouvernement va dire :
«On avait raison», et va tabletter le rapport sans donner suite à la recommandation.

En concluant : «On vous l'avait dit que Bellemare est un menteur»

;-D