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mardi, février 09, 2010

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Des prisonniers libérés par erreur

Mise à jour le mardi 9 février 2010

Des documents du ministère de la Sécurité publique du Québec, obtenus par Radio-Canada en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, révèlent que 34 prisonniers ont été remis en liberté par erreur en 2009.

Plusieurs renseignements, notamment les noms des détenus, les numéros des causes ainsi que les dates d'arrestation, ont toutefois été retirés des documents donnés à la presse, afin de protéger l'identité de ces détenus.

Un exemple : le 25 août dernier, une détenue du centre de détention de Québec a été remise en liberté. Pourtant, cette dernière n'aurait jamais dû être relâchée, puisque d'autres accusations, pour lesquelles elle aurait dû rester derrière les barreaux, avaient été portées contre elle.

L'erreur a été constatée en moins de 5 minutes, mais il était déjà trop tard. Cette dernière ne se trouvait plus dans le périmètre de la prison et les recherches de la police dans le secteur n'ont pas permis de la retrouver.

En novembre, le personnel de la prison de Québec a libéré un détenu qui aurait plutôt dû être confié à un intervenant. La Sûreté du Québec a finalement arrêté l'individu après qu'il eut communiqué avec sa victime, en dépit d'une interdiction de le faire. Dans le rapport d'événement de la prison, le directeur note : « Monsieur ayant dû être réincarcéré à l'établissement de détention de Québec, c'est à ce moment que la libération par erreur a été constatée ». C'est donc dire que, jusque-là, les autorités judiciaires n'avaient pas pris conscience de leur erreur.

C'est toutefois au centre de détention de Saint-Jérôme que les détenus ont eu le plus de chance. Au total, huit d'entre eux ont été libérés par erreur. En février 2009, par exemple, le personnel a relâché trop tôt un homme condamné pour avoir eu des contacts sexuels avec un mineur.

Lorsqu'un prisonnier est ainsi libéré, les centres de détention comptent sur la collaboration du détenu en tentant de communiquer avec lui pour qu'il revienne. Pourtant, dans la plupart des cas, ces derniers ne rappellent pas les agents. Les autorités n'ont alors d'autres choix que de lancer un mandat d'arrestation.

Un reportage de Yannick Bergeron


http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/09/008-prisonniers_liberes.shtml

 

;-D

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