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mercredi, février 10, 2010

Chut! Pas un mot! Surtout pas aux poires!

* * *
Grâce à l'excellent travail de Radio-Canada, on apprenait hier que que 34 prisonniers avaient été remis en liberté par erreur en 2009. Le journaliste en avait obtenu confirmation auprès du ministère de la Sécurité publique du Québec en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Ça c'était hier. Nous, Joe Public, on apprend ça. Naturellement, on assume que vu que l'information existait au ministère de la Sécurité publique, même scrupuleusement cachée, le ministre en titre, Jacques Dupuis, était au courant. T'sé, 34 bagnard lâchés lousse dans la nature, c'est quand même prudent d'en parler au boss, non?

BEN NON!

Ce matin, appelé à commenter, le ministre a déclaré: « Je vous dis candidement, j'ai d'abord été outré quand je l'ai appris hier. Ce matin, je suis un petit peu honteux et je souhaite que les gens du ministère de la Sécurité publique aient le même genre d'émotions, pour que ça ne se reproduise plus.», en ajoutant qu'une enquête était en cours au sein de son ministère. 

Dupuis n'était pas au courant? Et on a attendu que l'information sorte publiquement pour lancer une enquête?

«Chut, pas un mot au boss»???

Come on. Vous ne me ferez pas croire que le ministre ingorait l'existence d'un tel cafouillage.

Mais c'est quoi cette politique de la cachotterie?

Avant d'aller voter, dans trois ou quatre ans (gros soupirs), souvenez-vous que ces gens-là vous prennent pour des poires!

 
;-D


1 commentaire:

Gilles Laplante a dit...

Je déteste Dupuis que je considère comme une des pires nouilles du gouvernement mais pour cette fois je pense qu'il ne ment pas. Les gestionnaires n'ont pas l'habitude d'aller se vanter de leurs mauvais coups surtout s'ils pensent pouvoir arranger ça. D'un autre coté ce n'est pas surprenant, les systèmes informatiques à la Sécurité publique ne sont même pas à la hauteur du tiers-monde.